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© AFP/JONATHAN FERREY
La star de l'athlétisme britannique Mo Farah
en conférence de presse avant la réunion d'Eugene (Oregon), le 26 mai 2017
La star de l'athlétisme britannique Mo Farah a fait part de son agacement vendredi à Eugene (Oregon) après de nouvelles accusations de dopage visant son entraîneur Alberto Salazar .
"J'en ai assez de tout cela pour être tout à fait honnête", a déclaré le quadruple champion olympique à la veille de son entrée en lice dans la réunion d'Eugene, comptant pour la Ligue de Diamant.
"En tant qu'athlète, tu veux juste faire du mieux possible et c'est ce que je fais, il n'y a rien de nouveau (...) Je crois dans le sport propre, je sais que j'ai travaillé d'arrache-pied pour en arriver là et que tout ce que j'ai réussi, c'est par le biais du travail", a insisté Farah qui, comme en 2012, a réalisé le double 5.000/10.000 m lors des JO-2016 de Rio l'été dernier.
Un rapport de l'Agence américaine antidopage (Usada) ternit depuis plusieurs mois les exploits de Farah et de ses partenaires d'entraînement du "Oregon Project", basé justement à Eugene et financé par l'équipementier Nike.
L'Usada dénonce dans ce rapport, dont l'existence a été révélée en février par la presse britannique, les méthodes controversées de Salazar qui administrerait notamment de fortes doses d'un acide aminé, la L-carnitine, à ses athlètes.
Le New York Times a publié le week-end dernier de nouveaux extraits du rapport dans lequel un ancien membre du groupe d'entraînement dénonce les pressions exercées sur ses athlètes par Salazar qui se prévaut par ailleurs auprès d'eux d'avoir vérifié avec les autorités antidopage que ses méthodes ne contreviennent pas au Code mondial antidopage.
"Je n'ai pas lu (le rapport)", a expliqué Farah à l'AFP. "Nous savons que ce que nous faisons est normal", a insisté le Britannique qui est aussi champion du monde en titre des 5.000 et 10.000 m.
Salazar s'est défendu cette semaine dans un courrier électronique envoyé au quotidien The Oregonian.
"Comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, les succès de mes athlètes sont dus à un travail acharné et à leur dévouement", a expliqué l'ancien marathonien qui a également conduit l'Américain Matthew Centrowitz à Rio au titre olympique sur 1.500 m.
"Je crois dans le sport propre, dans une approche méthodique et professionnelle de l'entraînement, Oregon Project ne permettra jamais le dopage, tous ses athlètes ont le devoir de respecter le code mondial antidopage de l'AMA et les règles de l'IAAF", a-t-il assuré.