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Sans véritable tête d'affiche, la 39e édition du Marathon de Paris sera dimanche l'occasion pour la masse des 54.000 anonymes de vivre un moment de gloire en bouclant les 42,195 km de l'exigeant parcours parisien.
Il y a un an, l'épreuve avait défrayé la chronique avec le premier marathon de sa carrière de l'Ethiopien Kenenisa Bekele , probablement le plus grand fondeur de l'histoire.
Et en 2 h 05 min 04 sec, Bekele avait répondu aux attentes, établissant au passage le record du Marathon de Paris.
Il n'y aura pas la même ferveur médiatique dimanche, mais le plateau annoncé propose un aéropage de coureurs confirmés et une belle densité dans l'excellence.
Ils seront ainsi neuf coureurs à prendre le départ avec des chronos de référence inférieurs aux 2h07, dont deux en dessous des 2h06.
Le Kényan Vincent Kipruto sera le chef de file de l'élite. Vainqueur de l'épreuve en 2009 (en 2h05:47.), le vice-champion du monde 2011 de marathon possède un record personnel à 2 heures 05 minutes 13 secondes.
Son principal adversaire sera l'Ethiopien Derresse Chimsa (2h05:42 de référence, en 2012 à Dubaï).
Vainqueur du marathon de Toronto en 2013, Chimsa retrouvera son successeur au palmarès de l'épreuve canadienne, le Kényan Laban Korir.
Deuxième derrière Bekele l'an passé, l'Ethiopien Limenih Getachew espèrera cette fois grimper d'une marche.
Les chances françaises reposeront principalement sur Abdellatif Meftah et Simon Munyutu.
Chez les dames, Ethiopie et Kenya seront aussi à la lutte pour la victoire même si les représentantes de l'ancien pays du Négus semblent les mieux armées.
Les Ethiopiennes présentent ainsi les quatre meilleurs chronos de référence avec Mulu Seboka, Atsede Bayisa (victorieuse à Paris en 2009), Amane Gobena et Bruktayit Eshetu, toutes en dessous de 2h24 avec en particulier 2 h 21 min 56 sec pour Seboka.
La Française Martha Komu, victorieuse à Paris en 2008, possède une nouvelle chance de briller, elle qui avait encore fait 6e l'an passé.
Le plateau élite s'élancera dimanche à 8h45 depuis les Champs-Elysées, pour rejoindre l'avenue Foch après avoir traversé les plus beaux sites de la capitale française.