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Plusieurs athlètes kényans de haut-niveau ont demandé jeudi soir un renforcement des mesures pour mieux lutter contre le dopage, à la suite des accusations de dopage généralisé au Kenya formulées par le Times et ARD.
"En tant que président du PAAK, je crois qu'il est temps pour les athlètes de ce pays de travailler ensemble pour être sûrs que nous maîtrisons le problème du dopage", a déclaré l'ancien recordman du monde de marathon Wilson Kipsang , qui préside l'Association des athlètes professionnels du Kenya (PAAK).
Les accusations selon lesquelles 800 athlètes, dont 18 kényans, présenteraient des échantillons sanguins aux valeurs "suspectes ou hautement suspectes" nuit à la réputation de ce sport selon lui.
"Cette histoire de dopage va nous être préjudiciable, surtout que ces accusations sont publiées à quelques semaines des Championnats du monde à Pékin", a estimé Kipsang, l'un des trois marathoniens kényans en compétition aux Mondiaux chinois (22-29 août).
La suspension pour deux ans, en janvier, de la star du marathon Rita Jeptoo , pour un contrôle positif à l'EPO, a été vécue comme un traumatisme par les Kényans.
Pour l'ancienne gagnante du Marathon de New York Tegla Loroupe , ces accusations "jettent non seulement le doute sur les athlètes actuels mais aussi sur les résultats du passé".
Douglas Wakiihuri, champion du monde de marathon en 1987, estime de son côté que le problème vient des entraîneurs étrangers. "Nous avons besoin d'un contrôle efficace de nos athlètes, nous étions très souples dans ce pays et nous avons laissé venir n'importe qui pour les prendre en charge", juge-t-il.
Dans un documentaire diffusé au début du mois, détaillé par le Sunday Times dimanche, la chaîne allemande ARD basait ses accusations sur une base de données détenue par l'IAAF, contenant 12.000 échantillons sanguins prélevés entre 2001 et 2012 et concernant 5.000 athlètes.