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Le Kenya vient d'entamer l'étude de sa nouvelle législation antidopage mais la loi risque de ne pas être adoptée avant la date limite fixée par l'Agence mondiale antidopage (AMA).
L'AMA a donné au Kenya jusqu'au 5 avril pour renforcer sa législation antidopage et financer la mise en route d'une Agence kényane antidopage (Adak). Le pays, géant de l'athlétisme mondial, n'avait pas tenu une première date butoir, le 14 février dernier.
Cette loi, destinée à repousser la menace d'une suspension des athlètes kényans pour les JO-2016 (5-21 août à Rio de Janeiro) formulée par le président de la Fédération internationale (IAAF) Sebastian Coe , établit une agence antidopage et sanctionne de 1.000 dollars (872 euros) d'amende et/ou d'un an de prison les athlètes convaincus de dopage.
Les parlementaires kényans ont procédé à la première lecture préliminaire mercredi soir. Mais les travaux de l'Assemblée sont suspendus pour les dix prochains jours -- soit après le 5 avril -- alors que le processus jusqu'à l'adoption du texte peut prendre plusieurs mois.
Début mars, l'IAAF a placé le Kenya sur une liste de cinq pays en "situation très critique" concernant leur politique antidopage, aux côtés de l'Ethiopie, de l'Ukraine, du Bélarus et du Maroc.
Une quarantaine d'athlètes kényans ont été impliqués dans des affaires de dopage au cours des trois dernières années. Fin février, le directeur général de la Fédération kényane (AK), Isaac Mwangi, a été suspendu pour six mois, soupçonné de corruption dans la couverture de cas de dopage.