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La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) a saisi sa commission d'éthique du cas du vice-président de la Fédération kényane, David Okeyo, après qu'un journal britannique a révélé dimanche qu'il était soupçonné de corruption par la police kényane.
Okeyo, membre du Conseil de l'IAAF - le gouvernement de l'instance -, est soupçonné, avec deux autres responsables, d'avoir détourné des fonds d'un contrat de partenariat entre la Fédération kényane et Nike.
"L'IAAF n'avait pas connaissance du fait que M. Okeyo faisait l'objet d'une enquête au Kenya, et l'information a été immédiatement transmise à la commission indépendante d'éthique de l'IAAF", indique le communiqué de la Fédération internationale.
"Une enquête du Sunday Times et de la télévision allemande ARD/WDR a mis au jour un document dans lequel un lanceur d'alerte affirme que des officiels ont détourné près de 700.000 dollars (environ 650.000 euros) du compte bancaire de la Fédération, la majeure partie en espèces", écrit le Sunday Times, qui précise que M. Okeyo a été entendu par la police.
Ces nouvelles accusations interviennent deux jours après la décision de l'IAAF de suspendre provisoirement la Fédération russe, accusée de dopage organisé dans un rapport indépendant de l'Agence mondiale antidopage (AMA).
L'ancien président de l'IAAF, le Sénégalais Lamine Diack, a lui été mis en examen au début du mois par la justice française, pour corruption passive et blanchiment aggravé, soupçonné d'être au coeur d'un réseau de corruption ayant couvert des cas de dopage moyennant finances.
Dans ce contexte, le Britannique Sebastian Coe , élu président de l'IAAF en août, s'est exprimé dimanche par le biais d'une tribune publiée dans le Sunday Telegraph.
"Aurions-nous dû être tous plus vigilants et se fier davantage à notre instinct ? Sans doute", écrit-il.
"La meilleure façon de protéger les athlètes propres est que notre engagement auprès d'eux soit sans faille, et cela ne doit pas être que des mots", ajoute Coe. "Nous devons créer des structures qui seront toujours de leur côté (...) L'architecture du système antidopage les a déçus."