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© AFP/Daniel Sannum Lauten
Le Jamaïcain Asafa Powell
lors d'une conférence de presse, le 6 juin 2012 à Oslo
Le physiothérapeute Christopher Xuereb, montré du doigt par Asafa Powell et Sherone Simpson comme celui leur ayant fourni des compléments alimentaires contenant un stimulant interdit, se défend en estimant que les deux athlètes "cherchent un bouc-émissaire".
Dans un mail envoyé à un certain nombre de médias, Xuereb explique qu'il travaille avec Powell et Simpson depuis mai 2013, au moment où ils se remettaient de pépins physiques (ischio-jambiers pour Powell).
Il indique leur avoir fourni des conseils en nutrition et prodigué des massages thérapeutiques.
"Mais le plus important, c'est que je n'ai donné aucune substance interdite ou illégale à Asafa Powell ou Sherone Simpson ", écrit-il.
Xuereb reconnaît cependant leur avoir conseillé certaines vitamines mais qui ont toutes été achetées dans des magasins de bonne réputation et fabriquées par des marques connues.
Plus étonnant, le physiothérapeute explique que "toutes ces vitamines ont été montrées à l'entraîneur du MVP Club Stephen Francis", prenant ainsi le contre-pied des affirmations de Francis lui-même que l'agent de Powell Paul Doyle avait pourtant confirmées.
Xuereb va encore plus loin dans sa défense en indiquant que Francis a même été vérifier les produits en magasin et que ceux-ci ne contenaient pas le produit interdit qui est apparu au contrôle antidopage positif (oxilofrine, stimulant).
Le physiothérapeute précise encore qu'il n'a pas été arrêté par la police italienne mais qu'il a collaboré avec elle.
Il suggère ainsi que Powell et Simpson ont pu prendre d'autres compléments alimentaires que ceux qu'il leur avait donnés.
"Les deux athlètes cherchent clairement un bouc-émissaire (...) Je suis confiant (...) dans le fait de n'avoir rien fait de mal".
"Je suis extrêmement déçu que ces athlètes aient choisi de me rendre responsable pour leurs propres fautes. L'AMA (agence mondiale antidopage) et le grand public doivent arrêter d'accepter ces histoires et de prendre pour argent comptant ce que disent les athlètes".