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© AFP/Fabrice COFFRINI
Sebastian Coe
, lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Rio, le 5 août 2016
Le président de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) Sebastian Coe a défendu dimanche les autorisations d'usage à des fins thérapeutiques (AUT), mais demandé aux fédérations internationales et aux agences antidopage plus de vigilance.
"Je pense que le système des AUT est un bon système", a expliqué Lord Coe sur BBC Radio 5 Live.
"Devons nous être certain que le système n?est pas détourné? Oui, bien sûr. Il y a du potentiel pour ça, mais je ne crois pas que ce soit le cas en général", a-t-il encore estimé.
"Le public peut-il avoir confiance? Je pense que oui, mais, cela nécessite une vigilance permanente", a toutefois jugé Coe, reconnaissant des "zones grises" dans le passé.
Mais désormais, selon le président de l'IAAF, sa fédération impose un "processus vraiment approfondi", dans lequel sont notamment examiné des "traitements alternatifs (...) qui n'utiliseraient pas des substances interdites", avant de délivrer des AUT.
"Nous sommes durs. Nous enregistrons tout avec l'Agence mondiale antidopage, et, quand l'AUT est jugée appropriée, elle peut revenir vers nous et nous demander plus d'informations", a expliqué Coe, ajoutant que les AUT "n'étaient pas données par un médecin généraliste", mais délivrées par "un jury indépendant".
Coe, qui a souffert d'asthme lors de sa carrière sportive, a aussi insisté sur le fait que les athlètes "ont droit au même secret médical" que toute le monde.
"Les athlètes peuvent avoir les mêmes problèmes médicaux que n'importe qui", a-t-il dit.
"Nous devons protéger ses informations, parce que, comme nous l'avons vu lors de l'année écoulées que cela peut être interprété de la pire des façons", a-t-il ajouté.
Des hackers du groupe russe d'espionnage cybernétique Tsar Team (APT28), également connu sous le nom de Fancy Bears, ont piraté la base de données de l'AMA et dévoilé mardi des informations sur quatre sportives, dont les soeurs Williams et la gymnaste Simone Biles, puis 25 autres athlètes jeudi, dont les cyclistes britanniques Chris Froome, Bradley Wiggins, ainsi que Laura Trott (vendredi).
Ces données ont révélé que ces sportifs ont bénéficié d'AUT, leur permettant de prendre des médicaments inscrits sur la liste des produits interdits.