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La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) "coopère pleinement" avec la justice française, a-t-elle assuré mercredi dans un communiqué, après la mise en examen de son ancien président Lamine Diack pour corruption passive en lien avec une affaire de dopage.
"Dans le cadre de l'enquête française, la police a perquisitionné le siège de l'IAAF hier (mardi, ndlr) pour mener des auditions et consulter des documents", a ajouté la Fédération internationale dans son communiqué.
Dans un communiqué distinct, le parquet national financier indique que les investigations ont été lancées le 4 août à la suite d'une dénonciation de l'Agence mondiale antidopage (AMA) sur "des faits de corruption et de blanchiment mettant en cause plusieurs membres de la Fédération internationale d'athlétisme".
"Le 1er octobre 2015, le parquet financier a ouvert une information judiciaire (pour) des chefs de corruption, recel, blanchiment en bande organisée et association de malfaiteurs, confiée à trois juges d'instruction financiers du tribunal de grande instance de Paris", ajoute le communiqué du parquet national financier.
"Le 1er novembre, Lamine Diack, ancien président de la Fédération internationale d'athlétisme, et Habib Cissé, son conseiller juridique, ont été placés en garde à vue (avant d'être) mis en examen des chefs de corruption passive et blanchiment aggravé (Lamine Diack) et corruption passive (Habib Cissé). Tous les deux ont été placés sous contrôle judiciaire."
Le parquet financier évoque également le cas du médecin Gabriel Dollé, ancien administrateur antidopage de l'IAAF, "placé en garde à vue le 3 novembre 2015".