Happy Birthday : |
Le scandale de dopage systématique en Russie rappelle les pratiques de l'ex-RDA mais l'implication supposée de l'IAAF donne "une dimension nouvelle à ce désastre", a estimé Ines Geipel, ancienne sprinteuse est-allemande et présidente d'une association de victimes du dopage basée à Berlin.
"Il semble que c'était fait de façon systématique et étatique. Les bases seraient les mêmes que du temps de la RDA. Mais le fait que cela remonte jusqu'à l'IAAF donne à ce désastre une nouvelle dimension", a indiqué Ines Geipel à l'agence allemande SID, filiale de l'AFP.
"La question cruciale est: que va-t-il se passer maintenant?", a-telle ajouté, ne plaçant pas de gros espoirs de renouveau sur le nouveau président de l'IAAF Sebastian Coe car "ses récentes actions ne sont pas très rassurantes".
L'AMA a annoncé mardi la suspension avec effet immédiat de l'accréditation du laboratoire antidopage de Moscou, première conséquence des recommandations présentées lundi par une commission d'enquête indépendante sur le scandale mêlant dopage et corruption en Russie.
La Russie, son gouvernement, ses athlètes et leur "culture profondément enracinée de la tricherie" ont été cloués au pilori par l'AMA, qui a réclamé leur mise au ban du monde sportif.
La publication du rapport de l'AMA a suivi de quelques jours la mise en examen par la justice française de l'ancien président de l'IAAF, le Sénégalais Lamine Diack, soupçonné d'avoir reçu des sommes d'argent en contrepartie de la couverture de pratiques dopantes, principalement en Russie.
Les conséquences de ce scandale pourraient entraîner l'interdiction de la Russie de participer aux épreuves d'athlétisme lors les prochains jeux Olympiques de Rio en 2016.