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Les athlètes kényans sont toujours autorisés à participer à des meetings d'athlétisme malgré la déclaration de non-conformité du pays décidée par l'Agence mondiale antidopage (AMA), a indiqué vendredi la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF).
L'IAAF souligne que, concernant la participation du Kenya aux jeux Olympiques de Rio (5-21 août), la décision finale sera du ressort du Comité olympique international (CIO) à qui l'AMA vient de transmettre sa décision, puisqu'elle concerne tous les sports et pas seulement l'athlétisme.
Le cas des athlètes kényans diffère donc de celui des russes, interdits de compétition à l'international car leur fédération est suspendue par l'IAAF depuis novembre dernier.
"Les athlètes kényans restent éligibles à participer à des épreuves au niveau national et international", écrit l'IAAF dans un communiqué.
L'IAAF souligne que les athlètes kényans sont actuellement les plus contrôlés du monde par l'IAAF. "Depuis le 1er octobre 2015, 621 contrôles (279 en compétition, 342 hors compétitions) ont été menés par l'IAAF sur des athlètes kényans", écrit l'instance internationale.
La décision de l'AMA nourrit un peu plus "les inquiétudes de l'IAAF quant au niveau d'implication du Kenya au niveau national dans la lutte antidopage".
"C'est en raison de ces inquiétudes que le Conseil de l'IAAF a placé la fédération kényane sous surveillance en mars dernier", rappelle le texte.
"Il y a cinq pays que le conseil de l'IAAF estime être en situation très critique à différents degrés", avait alors déclaré le président de l'IAAF Sebastian Coe . "Il s'agit du Maroc, de l'Ukraine, du Belarus, de l'Éthiopie et du Kenya. Il n'y a pas de sanctions immédiates, il s'agit juste d'un sérieux rappel à l'ordre", avait-il toutefois précisé.