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Le temps presse a averti mardi le président du comité national olympique kenyan, Kipchoge Keino, pressant les autorités de répondre aux exigences de l'agence mondiale antidopage afin d'éviter une suspension de leurs athlètes aux JO de Rio.
Le Kenya a jusqu'au 5 avril pour fournir à l'Agence mondiale antidopage (AMA) des éléments concernant sa nouvelle politique antidopage. Si le pays ne se conforme pas aux règles de l'AMA, ses athlètes pourraient être privés des jeux Olympiques de Rio (5-21 août)
"Le temps est compté. Malheureusement, jusqu'ici nous n'avons toujours pas rencontré le ministère (kenyan) des sports pour lui transmettre notre programme pour l'entraînement des athlètes", a souligné Keino. "Nous devons criminaliser le dopage pour protéger nos athlètes", a-t-il ajouté.
L'ancien recordman du monde du 3.000 m et du 5.000 m (en 1965) s'est toutefois dit "confiant" sur les capacités du Kenya de mettre en place sa nouvelle politique antidopage dans les délais impartis.
Plus de 40 athlètes kényans ont été suspendus pour dopage au cours des trois dernières années. Fin février, le directeur général de la fédération kenyane d'athlétisme, Isaac Mwangin, soupçonné d'avoir couvert des cas de dopage, a été suspendu six mois de toutes fonctions, c'est à dire jusqu'au lendemain de la fin des Jeux de Rio