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Le président du Kenya, Uhuru Kenyatta, a expliqué mercredi que son pays avait besoin de temps pour mettre en place sa nouvelle législation antidopage, mais qu'il avait bon espoir que les athlètes kényans participent aux jeux Olympiques de Rio (5-21 août).
Après une première date butoir mi-février, l'Agence mondiale antidopage (AMA) avait donné au Kenya jusqu'au 5 avril pour adopter une nouvelle législation, mais le processus en cours prend plus de temps que prévu.
Interrogé par France 24 sur le risque d'une absence des Kényans aux JO, Uhuru Kenyatta a dit qu'il ne "l'espérait pas", soulignant que "chaque pays a sa manière de mettre en place ses règles et que nous ne pouvons brûler les étapes".
"La date butoir devrait être basée sur la durée du processus législatif national. Je pense qu'au cours des prochains mois, nous allons passer l'ensemble des étapes pour établir ces lois au Kenya. Notre pays est sur la bonne voie", a-t-il déclaré.
"Le pays est engagé et nous leur demandons de laisser le processus aller jusqu'au bout", a-t-il ajouté alors que le président de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), Sebastian Coe , avait menacé les athlètes kényans d'une suspension aux JO-2016 si la nouvelle législation n'était pas mise en place.
Début avril, les parlementaires kényans ont bien procédé à la lecture préliminaire d'une loi qui sanctionne de 1.000 dollars (872 euros) d'amende et/ou d'un an de prison les athlètes convaincus de dopage et met en place une Agence kényane antidopage (Adak). Mais le texte ne pourra être adopté avant le 20 avril, les travaux de l'Assemblée étant actuellement suspendus.
Une réunion de l'Agence mondiale antidopage est prévue sur ce sujet le 12 mai à Montréal, au Canada.