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Moscou considérera les allégations non prouvées de dopage dans le sport russe comme de la "pure diffamation", a affirmé le Kremlin mercredi, alors que le pays reste embourbé dans un scandale qui pourrait voir ses athlètes privés des JO de Rio.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que Moscou n'entendait pas "accepter des allégations et accusations non prouvées" à propos du dopage dans le sport russe.
"Nous considérerons cela comme de la pure diffamation", a-t-il poursuivi, ajoutant que la Russie était "catégoriquement contre" l'usage de produits dopants dans le sport.
La chaîne de télévision allemande ARD, déjà à l'origine du scandale de dopage visant l'athlétisme russe, dévoile mercredi une nouvelle enquête impliquant le ministre russe des Sports Vitali Moutko dans ce qu'elle décrit comme un système de "dopage contrôlé par l'Etat".
Le documentaire, qui sera diffusé à 22h45 locales (20h45 GMT), "présente des documents" selon lesquels Vitali Moutko, "a empêché la publication du contrôle positif d'un footballeur" de première division russe, assure ARD.
Dans un communiqué, le ministère russe du Sport a répété mardi soir qu'à la suite des révélations de 2014, "un grand nombre de mesures ont été prises pour réorganiser totalement le système antidopage russe".
La Russie a fait "davantage pour résoudre les problèmes liés au système du contrôle antidopage", selon le ministère qui cite les cours obligatoires sur la lutte contre le dopage et un projet de loi pour transformer en délit criminel toute prise de produits dopants.
En novembre 2015, une commission indépendante de l'Agence mondiale antidopage (AMA) avait dévoilé dans un rapport choc un "système généralisé" de dopage dans l'athlétisme en Russie, poussant l'IAAF à suspendre provisoirement la Russie de toutes compétitions internationales.
L'IAAF doit se prononcer le 17 juin sur le devenir de la suspension qui frappe les Russes, avec pour enjeu principal la participation de ses athlètes aux jeux Olympiques de Rio (5-21 août).