Happy Birthday : |
Le gouvernement du Kenya s'est engagé jeudi à prendre des mesures pour protéger ses athlètes, considérés comme les "ambassadeurs N.1" du pays, après la publication du second volet du rapport de l'Agence mondiale antidopage à Munich, mettant principalement en cause l'athlétisme russe.
"Le gouvernement du Kenya s'est engagé à éradiquer le dopage dans le sport et travaillera avec toutes les agences impliquées pour assurer que ce sport reste propre", a réagi le ministre des Sports Hassan Wario Arero, après la publication du rapport.
"Il y a clairement un problème avec le Kenya", dans ce domaine, a notamment affirmé Dick Pound, président de la commission d'enquête indépendante.
Plus de 40 athlètes kenyans ont été suspendus pour dopage lors de ces deux dernières années.
"Nous ne tolérerons pas le dopage dans n'importe quel sport au Kenya, et nous prendrons des mesures contre tous ceux qui ont enfreint les règles nationales et internationales", a ajouté le minsitre kényan tout en réaffirmant qu'il ne laisserait pas le dopage ternir la réputation de son pays.
"Le gouvernement kenyan a bien plus qu'un intérêt passager pour l'athlétisme. Les athlètes sont nos ambassadeurs numéro un. C'est même essentiel pour l'image et la marque du Kenya", a insisté Wario Arero.
Lors de sa conférence de presse, M. Pound a expliqué qu'il n'avait pas enquêté sur le Kenya -ou tout autre pays suspect- "car cela ne faisait pas partie de (son) mandat", tout en soulignant la nécessité de creuser le sujet à l'avenir.
"Il pourrait y avoir une autre commission d'enquête indépendante pour jeter un oeil au Kenya, une fois que la fumée se sera dissipée, mais nous n'avons pas été autorisés à aller plus loin sur ce dossier", a encore expliqué le Canadien, reconnaissant n'avoir trouvé "rien de très suspect" pour l'instant.
Le Kenya, qui a enfin décidé de créer son Agence nationale antidopage, était en train de rédiger de nouveaux projets de lois pour combattre ce fléau. "Cela inclut des sanctions et des amendes claires pour toutes violations", a précisé le ministre, soulignant qu'il se présentera devant le Parlement "dans les prochaines semaines".
Le Kenya est dans l'oeil du cyclone depuis les révélations sur la corruption et le dopage généralisé dans le monde de l?athlétisme, qui a conduit à la suspension de plusieurs hauts dirigeants de l'athlétisme kényan, dont l'ex-président de la Fédération, Isaiah Kiplagat, en décembre 2015.