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La chaîne de télévision britannique Sky accuse mercredi la Russie de ne pas collaborer pleinement avec les enquêteurs de l'agence antidopage britannique chargés de l'aider à retrouver le droit chemin, après le scandale mêlant dopage et corruption qui a mis le pays au ban des nations en athlétisme.
Sky, qui cite sans les préciser des sources au sein des instances antidopage, affirme notamment que le nombre de contrôles effectués en Russie est en chute libre.
Après la suspension de l'athlétisme russe de toutes compétitions - et donc pour le moment des prochains jeux Olympiques de Rio (5-21 août)-, l'Agence mondiale antidopage (AMA) a demandé à l'agence britannique antidopage (UKAD) d'aider les Russes à se réformer, une obligation pour revenir dans le giron sportif.
Mais, mais selon les sources de la chaîne britannique, les agents doivent prévenir 30 jours à l'avance de leurs visites et les douanes russes bloquent systématiquement pendant 48h les échantillons sanguins qui doivent être analysés dans des laboratoires étrangers.
En conséquence, le nombre de contrôles effectués en Russie est très loin des 1000 par mois que conduisait la RUSADA, l'agence antidopage russe, avant sa suspension.
Selon Sky, le problème sera officiellement abordé lors de la réunion de l'AMA à Montréal cette semaine. L'AMA réunit son comité exécutif mercredi, et son conseil de fondation jeudi. Les discussions pourraient peser lourd sur l'éventuelle levée des sanctions contre la Russie avant les JO-2016 de Rio.
La Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) statuera définitivement sur la présence ou non des athlètes russes à Rio lors de son prochain Conseil, le 17 juin à Vienne.
"Il n'y a pas de base pour que notre équipe ne participe pas au JO", a rappelé de son côté le ministre des sports russe Vitaly Mutko, sur Sky. "L'athlétisme est très populaire en Russie et la plupart de nos athlètes sont honnêtes. Nous travaillons depuis quatre mois avec l'UKAD. Le premier mois, il y a eu 67 tests, le 2e c'était 150 et maintenant on est à 200. D'ici la fin de l'année, il n'y aura pas plus de contrôles positifs que quand on les faisait nous-mêmes".
L'UKAD et l'AMA ont refusé tout commentaire.