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Le Laboratoire suisse d'analyse du dopage de Lausanne (LAD) n'a pas enfreint les règles de l'Agence mondiale antidopage (AMA) en détruisant des échantillons sanguins russes, conclut une enquête interne, alors que l'athlétisme est plongé dans des scandales de dopage de grande ampleur.
"Le rapport de l'enquête vient juste d'être publié et il blanchit le laboratoire suisse", a indiqué le LAD dans un communiqué publié lundi et qui insiste sur le fait que le laboratoire avait "strictement respecté les standards de l'AMA datant de 2012 en ce qui concerne la destruction d'échantillons négatifs".
Le LAD avait annoncé en novembre l'ouverture d'une enquête interne pour déterminer les causes de l'incident, après avoir été accusé par l'AMA d'avoir détruit des échantillons sanguins provenant de Russie, "sans avoir respecté les directives" de l'instance mondiale.
L'AMA estimait que le LAD avait "agi contrairement à des instructions spécifiques (...) pour conserver 67 échantillons transférés depuis le laboratoire de Moscou", en novembre 2012.
Dans ce même rapport, l'AMA a également révélé que 1.417 échantillons du Laboratoire antidopage de Moscou avaient été détruits en décembre 2014, à la veille de la visite de sa commission d'enquête, qui avait signalé son arrivée au chef du laboratoire moscovite, Grigori Rodtchenkov, contraint depuis à la démission.
L'AMA a accusé dans son rapport la Russie d'un "dopage organisé", réclamant la suspension des athlètes russes de toutes compétitions, y compris les jeux Olympiques de Rio à l'été 2016.