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© AFP/Franck Fife
Le président de la Fédération française d'athlétisme Bernard Amsalem photographié à Paris le 18 avril 2012
Sur les 1021 contrôles diligentés par la Fédération française d'athlétisme en 2012, 17 ont débouché sur des procédures de sanctions, a dévoilé jeudi Bernard Amsalem, président de la FFA devant la commission d'enquête du Sénat sur l'efficacité de la lutte contre le dopage.
"La fédération a exercé en direct 1021 contrôles à travers des compétitions diverses mais aussi, pour certains contrôles, hors compétition. 17 licenciés ont relevé d'une procédure de sanction. Sur ces 17 licenciés, il y avait 4 athlètes de haut niveau. Deux ont été classés sans suite car ils étaient blessés et bénéficiaient dans ce cadre d'ATU (Autorisation temporaire d'utilisation, ndlr). Deux athlètes de haut niveau ont été suspendus pour des faits contrevenant au dopage", a développé M. Amsalem.
Les deux athlètes de haut niveau sanctionnés sont Hassan Hirt et Nour-Eddine Gezzar, convaincus de dopage à l'EPO.
Le président de la FFA a également précisé que sur les 17 cas mentionnés, quatre concernaient de l'EPO (Hirt, Gezzar et deux athlètes anonymes).
Bernard Amsalem a également rappelé - sans le citer - que, concernant Gezzar, et compte-tenu de la récidive, la sanction prise à l'automne d'une suspension de 10 ans était la plus dure jamais prise par une fédération puisqu'elle signifiait sans doute la fin de la carrière de l'athlète.
Le cas Hassan Hirt avait particulièrement touché l'équipe de France d'athlétisme la saison dernière, puisque l'athlète, contrôlé positif le 3 août 2012, avait malgré tout pu courir au jeux Olympiques de Londres peu de jours après car les résultats du contrôle n'étaient pas encore connus. Il avait dès lors été exclu de la délégation française pendant les JO.