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© AFP/Olivier Morin
Le Cubain Dayron Robles
lors des jeux olympiques de Londres le 8 août 2012 à Londres
Le Cubain Dayron Robles , champion olympique 2008 du 110 m haies, est de retour: banni par sa fédération nationale, l'ex-détenteur du record du monde (12.87) a retrouvé un niveau en signant 13 sec 18/100e (vent +1,8 m/s) lundi soir à Sotteville-les-Rouen.
Sur une piste réputée rapide, l'Ivoirienne Murielle Ahouré, double finaliste olympique à Londres (7e du 100 m/6e du 200 m), a pour sa part démontré ses progrès en survolant le 100 m en 10 sec 91, retranchant ainsi 8/100e à son record national.
"Je suis très content car les dernières courses étaient vraiment mauvaises. Je reviens en forme et j'ai beaucoup travaillé pour ça. Dayron est de retour", s'est exclamé le champion de Guantanamo, qui avait participé au meeting normand en 2008, "après avoir battu le record du monde à Ostrava".
"Maintenant, tout est possible, même descendre sous les 13 secondes. Mais il faut travailler. J'ai besoin de courir et courir encore. Je vais m'aligner ainsi aux Championnats de France le week-end prochain (au stade Charléty, à Paris)", a expliqué Robles.
C'était la 4e course en France du hurdler cubain depuis la réunion de Reims, le 28 juin. Sur le front du conflit l'opposant aux autorités sportives de son pays, Robles, 26 ans, a indiqué qu'il n'y avait "rien de nouveau".
A la maison
Ahouré, 25 ans, a frappé fort à quelques kilomètres de Rouen, où elle a vécu quelques années de son enfance. Formée aux Etats-Unis, la jeune femme avait déjà impressionné en améliorant sa marque sur le demi-tour de piste (22.36), le 6 juin à Rome.
Désormais 5e performeuse mondiale 2013, Ahouré s'ouvre des perspectives de podium aux Mondiaux de Moscou (10-18 août).
Nettement devancée par l'armada américaine jeudi dernier à Lausanne, l'Australienne Sally Pearson , championne olympique et mondiale du 100 m haies, a été de nouveau devancée, encore par deux hurdleuses US, en 12 sec 76, loin des 12 sec 28 de son sacre aux Mondiaux-2011 à Daegu.
Mécontente, Pearson a refusé de parler à la presse.
Quarante-huit heures après avoir brillé à Saint-Denis et à quatre jours des Championnats nationaux au stade Charléty à Paris, les meilleurs Français avaient déserté le meeting normand.