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"Malheureusement, il y en aura là-bas", a lâché la hurdleuse australienne Sally Pearson , interrogée sur la possible présence du dopage aux JO de Rio, lundi, alors qu'elle assistait à un meeting d'athlétisme à Sydney à un an des Jeux.
"Je ne sais pas si je suis vraiment confiante dans le fait que les Jeux de Rio seront des Jeux propres. Mais si nous faisons de notre mieux afin qu'ils soient les plus propres possibles, ce sera déjà un bon début", a déclaré la championne olympique en titre du 100 m haies.
"Je n'arrive pas à comprendre comment on peut entrer dans une arène sportive, concourir en sachant tout ce que l'on a pris, et être fier de ça", s'est insurgée Pearson qui, blessée au poignet en chutant au meeting de Rome le 4 juin, est forfait pour les Mondiaux de Pékin (22-30 août).
Un documentaire sur le dopage dans l'athlétisme, diffusé samedi dernier sur la chaîne publique allemande ARD puis détaillé dimanche dans le Sunday Times britannique, a pointé la Russie et le Kenya, jetant un nouveau pavé dans la mare.
Dans ce documentaire, les journalistes d'ARD accusent une nouvelle fois l'athlétisme russe, soutenant que "les sportifs dopés et les instigateurs sont toujours protégés". Le documentaire fait ainsi état de suspicions à l'encontre de la Russe Mariya Savinova , championne olympique du 800 m à Londres en 2012 qui, dans un enregistrement sonore qui lui est attribué, reconnaît la prise d'hormones de croissance.
Ce documentaire a suscité une vive inquiétude au sein de l'Agence mondiale antidopage à l'approche des Mondiaux de Pékin.