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Le président kényan Uhuru Kenyatta s'est engagé lundi à faire une priorité de l'adoption de la législation antidopage à temps pour que les athlètes de son pays ne risquent pas d'être privés des jeux Olympiques de Rio (5-21 août).
La deuxième échéance fixée par l'Agence mondiale antidopage (AMA) pour que le Kenya renforce sa loi antidopage et finance la mise en route d'une Agence kényane antidopage (Adak) a expiré la semaine dernière. Un nouveau délai, jusqu'au 2 mai, a été donné au pays par l'AMA, qui se réunira ensuite le 12 mai pour statuer.
"La semaine prochaine au plus tard, le projet de loi antidopage aura été adopté par le Parlement et je l'aurai promulgué, de façon à ce qu'il n'y ait plus de raison de s'opposer à la participation de notre équipe aux jeux Olympiques de Rio en août", a déclaré Kenyatta dans un communiqué.
Le président de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF), Sebastian Coe , avait menacé le Kenya, géant de l'athlétisme mondial, de suspension pour les JO-2016 s'il ne se mettait pas en conformité avec les règlements de l'AMA à temps.
"Nous savons qu'il y a des gens qui cherchent des prétextes pour faire que le Kenya ne participe pas aux JO. Nous ne leur donnerons pas ce prétexte", a en outre affirmé le président kényan, à l'occasion d'une rencontre avec des athlètes à Nairobi.
La future loi antidopage établit une agence nationale antidopage et propose de sanctionner de 1.000 dollars (872 euros) d'amende et/ou d'un an de prison les athlètes convaincus de dopage. Les personnes qui auront fourni ou administré des produits interdits risqueront elles une amende de 30.000 dollars (26.200 euros) ou trois ans de prison.
Les parlementaires kényans avaient procédé fin mars à la lecture préliminaire du texte. Mais les travaux de l'Assemblée ont ensuite été suspendus pour une dizaine de jours.