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Les athlètes français constituant le groupe des lancers a été "très affecté" par l'affaire Quentin Bigot, lanceur de marteau suspendu pour dopage, et la mise en examen du manager des lancers français Raphaël Piolanti, a annoncé lundi Bernard Amsalem, président de la Fédération française.
"Le groupe des lancers a été très affecté. Je leur apporte mon soutien moral car il ne faut pas faire d'amalgame", a déclaré le président de la FFA, depuis Zurich, où se tiendront les Championnats d'Europe d'athlétisme de mardi à dimanche.
Auditionné le 24 juillet par la commission de discipline de la Fédération, Bigot, pensionnaire de la section d'Amnéville (Moselle) de l'Athlétisme Metz Métropole (A2M), a fait des aveux circonstanciés (la manière dont il s'est dopé, les personnes impliquées).
Sans donner de nom, apparaissait en creux celui de Raphaël Piolanti, manager national des lancers à la Fédération française d'athlétisme.
Piolanti, entraîneur de l'A2M, âgé de 46 ans, a été mis en examen le 31 juillet par le parquet de Metz, pour "exercice illégal de la médecine et de la pharmacie", "incitation à l'usage de dopants", "administration à un sportif de produits dopants", "acquisition, détention, importation, offre ou cession à un sportif de produits dopants". Ce que Piolanti a nié lors de sa garde à vue.
"Ces histoires sont trop compliquées et trop importantes personnellement pour s'en mêler. A l'heure actuelle, je n'ai qu'une certitude, c'est que Bigot était positif", a rappelé M. Amsalem.
"Il y a la présomption d'innocence, une enquête judiciaire est ouverte dont j'attends les conclusions avec intérêt".
Ce fait de dopage a soulevé la question du suivi de l'encadrement, et du choix des hommes, pour entraîner les athlètes.
"Tu ne peux pas être derrière eux tout le temps", a expliqué le DTN Ghani Yalouz. "Tu ne peux que faire passer des messages. L'ensemble des entraîneur est porteur de respect et de valeurs éducatives. Ce sont des gens passionnés et éthiques", a souligné le DTN.
"Nous sommes dans la nature humaine, et nous ne vivons pas dans une société de bisounours", a développé M. Amsalem.
"C'est un travail quotidien, de longue haleine, où la FFA est souvent citée en exemple. Ne demandons pas l'impossible, nous faisons le maximum de ce que nous pouvons faire", a-t-il conclu.