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© AFP/
Oscar Pistorius
comparaît devant la justice à Pretoria, le 4 juin 2013
Le champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius , accusé du meurtre de sa petite amie, devra aussi répondre de deux infractions à la législation sur les armes lors de son procès qui doit s'ouvrir en mars 2014, a-t-on appris auprès du parquet mercredi.
Deux chefs d'accusation ont été ajoutés "en lien avec la loi sur le port d'armes prohibé", a indiqué à l'AFP le porte-parole du parquet Nathi Mncube, sans donner de détails sinon que l'athlète, célèbre pour avoir couru avec les valides aux JO de Londres en 2012, en "(avait) été informé".
S'ajoutant à ceux de "meurtre" et de "possession de munitions", cela porte à quatre au total les chefs d'accusation dont Pistorius devra se défendre.
Les nouveaux faits reprochés sont antérieurs au meurtre, notamment l'affaire du restaurant de Johannesburg où il avait déchargé accidentellement le pistolet d'un ami en janvier dernier.
Lors d'un autre incident plus ancien, il avait tiré dans le plafond d'une voiture décapotable alors qu'il était en compagnie d'une autre petite amie.
Surnommé "Blade Runner" en raison de ses prothèses de carbone, le sportif était un passionné d'armes à feu, parfois violent et enclin à perdre facilement son sang-froid, comme il est apparu dans les enquêtes des médias depuis le meurtre.
Le jour de la Saint-Valentin 2013, le coureur a abattu son amie Reeva Steenkamp, 29 ans, de quatre balles de 9 mm tirées à travers la porte des toilettes.
Alors que le ministère public pense qu'il y a eu un meurtre prémédité, l'athlète plaide la thèse de l'accident et explique qu'il a tiré à plusieurs reprises à travers la porte verrouillée en croyant à la présence d'un cambrioleur.
Dès ses premières comparutions, Pistorius s'est entouré de ténors du barreau, qui ont déjà réussi à tailler en pièces la première enquête de police, en mettant en lumière failles et négligences, obtenu sa libération sous caution puis fait assouplir ce régime.
Il a récemment obtenu le concours d'experts américains de médecine légale pour l'aider à préparer sa défense.
Le drame de la Saint-Valentin a porté un coup d'arrêt brutal à sa carrière, et Pistorius ne s'est plus aligné dans aucune course depuis, bien qu'il ait obtenu la permission de quitter le territoire sud-africain.