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© AFP/Adrian Dennis
Renaud Lavillenie
lors des Championnats d'Europe en salle à Göteborg, le 3 mars 2013
Renaud Lavillenie , champion olympique du saut à la perche, ne trouve "rien d'alarmant" dans ses débuts en plein air effectués sur la pointe des pieds, samedi à Des Moines (Iowa) aux Drake Relays, où il a pris la 3e place ex aequo avec un modeste saut à 5,50 m.
Le Charentais, qui va maintenant participer aux interclubs, s'est concocté un été chargé avec des concours à Forbach le 26 mai, Eugene (Ligue de diamant) le 1er juin, Rome (Ligue de diamant) le 6 juin, Besançon le 15 juin, aux Championnats d'Europe par équipes à Gateshead les 22-23 juin, Ostrava le 27 juin, Lausanne le 4 juillet, Paris (Ligue de diamant) le 6 juillet, aux Championnats de France les 12-14 juillet à Paris, Monaco le 19 juillet et Londres les 26-27 juillet avant les Mondiaux de Moscou (11-18 août).
Q: Le sentiment est-il un peu mitigé après cette sortie en plein air ?
R: "Plus qu'un peu (mitigé), mais il n'y a rien d'alarmant car on n'est qu'en avril et que je suis loin d'être préparé pour la compétition. Je n'avais pas encore sauté sur un élan de plus de douze foulées à l'entraînement et là, j'étais sur quatre foulées de plus, c'est un écart important. Et vu les conditions (de vent), je ne pouvais pas espérer faire une grosse performance. Avec ce vent qui tournait, je savais que ça serait compliqué, surtout aussi tôt dans la saison."
Q: Quel peut être l'impact psychologique de cette défaite ?
R: "Que dalle ! Franchement, on est en avril, peu importe le gagnant. Il n'y a rien de choquant. En plus, (l'Allemand Björn) Otto était déjà sur son élan de compétition. Ce n'est pas une excuse, mais nous ne sommes pas du tout dans la même phase (de préparation). Il n'y a pas de problème, je vais rentrer, bien m'entraîner et j'ai hâte d'arriver au mois de juin, quand je commencerai à être prêt pour les compétitions. Si je me fais battre à ce moment-là, alors ça sera peut-être différent. Mais pour l'instant, ce n'est pas bien grave."
Q: Pas de regret quant à ce voyage à Des Moines ?
R: "Je n'étais pas venu que pour la performance mais surtout pour découvrir l'atmosphère d'un meeting universitaire américain de haut niveau. Il y a eu des +perf+ sympa, il y a plein de jeunes, tout le monde est à fond. C'était un peu l'exemple typique d'une réunion américaine dont on entendait beaucoup parler mais qu'on n'avait encore jamais vu. C'est impressionnant à voir."
Propos recueillis par Benoît PETIT