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© AFP/FRANCK FIFE
Le décathlète français Kévin Mayer, lors des Jeux Olympiques de Rio, le 18 août 2016
Héroïque le mois dernier à Rio, le vice-champion olympique du décathlon Kévin Mayer sera la principale tête d'affiche samedi et dimanche du Décastar de Talence (sud-ouest de la France) qu'aucun Français n'a remporté depuis 2003.
Pour sa 40e édition, l'épreuve girondine, qui clôture la saison du challenge mondial IAAF des épreuves combinées, rêvait d'un plateau de gala. Et si elle n'a pas pu attirer l'Américain Ashton Eaton , champion olympique en titre et recordman du monde, fatigué, elle se contentera de son dauphin, révélation de l?athlétisme français au Brésil.
Physiquement, si personne ne sait où en est vraiment Mayer un mois après son combat homérique pour l'or avec Eaton (59 points d'écart au final), sa sortie lors du DécaNation à Marseille mercredi -- il a lancé le poids à 14,40 m et sauté 5 m à la perche -- laisse augurer d'une performance plus qu'honnête ce week-end à Talence, et d'un succès français treize ans après la victoire de Laurent Hernu.
Le Drômois de 24 ans, qui a pulvérisé aux JO de Rio le vieux record de France de Christian Plaziat qui datait de 1990 (8.834 points, soit 260 points de plus), devra se méfier du Cubain Leonel Suarez , 6e aux JO et vainqueur à Talence en 2010, du Grenadin Kurt Felix (9e à Rio), et de l'Ukrainien Oleksiy Kasyanov, habitué des podiums sur le stade de Thouars (1er en 2009, 2e en 2012, 2014 et 2015).
Chez les Dames, l'heptathlon devrait se jouer entre l'Américaine Chantae McMillan, les Hongroises Györgyi Zsivoczky-Farkas et Xenia Krizsan, l'Allemande Claudia Rath et la Française Antoinette Nana Djimou , seule représentante tricolore à Rio (11e au final).