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Le président de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) Sebastian Coe n'était pas l'homme qui a signalé des tentatives de corruption lors du vote d'attribution de la ville-hôte des Mondiaux-2017, a insisté jeudi l'un de ses porte-parole.
Deux témoins ont affirmé jeudi au Daily Mail que Sebastian Coe avait averti des responsables de la candidature de Londres sur de possibles pots-de-vin en échange de voix, à Monaco, dans l'hôtel où a eu lieu le vote en 2011.
" Sebastian Coe nie avoir eu connaissance de pots-de-vin ayant été proposés ou reçus en lien avec les Mondiaux-2017", a toutefois précisé au quotidien britannique un porte-parole du président de l'IAAF.
Doha a perdu l'organisation des Mondiaux 2017 face à Londres, avant d'obtenir celle de 2019 contre Eugene (Etats-Unis), ville berceau de l'équipementier Nike.
Plus tôt en janvier, Ed Warner, qui a dirigé la candidature victorieuse de Londres pour 2017, avait déclaré à la BBC: "Lors de la nuit qui a précédé le vote, un très haut responsable de l'IAAF m'a dit, à moi et mon équipe de candidature, que certains membres du conseil de l'IAAF (le gouvernement de l'instance qui vote pour l'attribution des Mondiaux, ndlr) étaient appelés un à un dans une suite de l'hôtel pour recevoir des enveloppes avec de l'argent."
Warner a refusé mardi de révéler l'identité du responsable de l'IAAF qui lui a raconté cela, alors que les députés devant la commission culture, média et sport de la Chambre des Communes lui demandaient s'il s'agissait de Sebastian Coe , nouveau président de l'IAAF et alors vice-président de l'instance et membre de la candidature londonienne en décembre 2011.
De son côté, la commission d'éthique de l'IAAF a été saisie au sujet des candidatures de Doha à l'organisation des Mondiaux 2017 et 2019, a affirmé mardi Ed Warner, président de la Fédération britannique d'athlétisme.
Lors d'une conférence de presse vendredi dernier, Dahlan Al-Hamad, vice-président de l'IAAF et patron de l'athlétisme du Qatar, avait affirmé de son côté que son pays n'avait pas cherché à soudoyer des membres de l'IAAF pour obtenir l'organisation des Mondiaux-2017, attribués à Londres. "Le Qatar n'a pas eu recours à de... sales affaires", avait-il déclaré.
Elu en août, le président de l'IAAF doit faire face depuis à la multiplication des affaires de dopage et de corruption au sein de son instance.