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La Coupe continentale, deuxième du nom et dernier rendez-vous athlétique d'envergure de l'année, pourrait recevoir samedi et dimanche à Marrakech une lumière inattendue grâce au concours de la hauteur messieurs et à des conditions climatiques enfin avantageuses.
Il n'est jamais trop tard pour bien performer!
C'est en tout cas ce que l'on est en droit d'attendre de la hauteur masculine, qui réunira une nouvelle fois le trio magique de la discipline Barshim-Bondarenko-Ukhov, accompagné du Canadien Derek Drouin et de l'Américain Erik Kynard.
Pour la Coupe continentale, évènement quadriennal qui a remplacé la Coupe du monde des nations d'athlétisme (1977-2006) et dont ce sera la deuxième édition après Split (Croatie) en 2010-, ce serait à coup sûr un éclairage sans nul autre pareil si le vieux record du monde du Cubain Javier Sotomayor venait à tomber (2,45 m en 1993).
De Salamanque 1993 à Lausanne 2013, 20 ans de disette ont marqué la hauteur masculine, avant que l'Ukrainien Bohdan Bondarenko ne surgisse quasiment de nulle part lors du meeting suisse pour faire trembler le mythe.
Depuis, la hauteur a repris son ascension.
Plus encore que le Russe Ivan Ukhov , champion olympique en titre, c'est le duo Bondarenko-Barshim qui fait trembler le record.
A Bruxelles la semaine dernière, le Qatari Mutaz Essa Barshim est devenu le 2e meilleur performeur de tous les temps avec 2,43 m, grâce notamment à la concurrence de Bondarenko, 2e du concours avec 2,40 m.
Tous deux ont ensuite échoué à briser le mythe. Qu'en sera-t-il à Marrakech?
"La compétition est tellement intense qu'on ne fait pas attention à la hauteur à laquelle on saute. Je veux juste gagner, c'est ce qui me pousse et c'est ce dont nous avons besoin pour aller plus haut", analyse Barshim, impatient de remettre le couvert.
-L'Europe défend son titre-
Gravir les sommets, c'est aussi le dernier objectif de Renaud Lavillenie , seul athlète masculin à avoir battu un record du monde cette saison.
Et pas n'importe lequel. Avec son saut à 6,16 m, le Français a surpassé Sergueï Bubka, le mythe absolu.
C'était en février à Donetsk, et depuis le ciel s'est assombri au propre comme au figuré. Tout l'été, Lavillenie a du batailler contre des conditions climatiques médiocres qui l'ont empêché de repasser les 6 m.
"La saison est longue, ça commence à tirer mais les conditions commencent à être bonnes. Alors je ne désespère pas de faire 6 m. Mon objectif sera d'abord de gagner à 5,80 ou 5,90 m. Mais la cerise sur le gâteau ce serait les 6 m. Et après enfin les vacances!", sourit le Français.
Pour le reste, la Coupe continentale permettra à quelques grands noms de clôturer la saison 2014, dans une compétition où chaque épreuve offre un nombre de points en fonction du classement, et où le continent vainqueur sera celui qui en aura accumulé le plus.
Sur leur continent, le Botswanais Nijel Amos (800 m), le Kényan Jairus Birech (3000 m steeple) et les Ethiopiens Mohammed Aman (800 m) et Genzebe Dibaba (3000 m) tenteront de briller.
Sur le 100 m, la Jamaïcaine Veronica Campbell-Brown retrouvera la Nigériane Blessing Okagbare et la concurrence européenne de la Néerlandaise Dafne Schippers et de la Française Myriam Soumaré.
Il y a quatre ans, pour la première édition, l'Europe avait triomphé devant les Amériques, l'Afrique et le coalition Asie/Pacifique.
Bis répétita?