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© AFP/Valery Hache
Incidents entre suppoorteurs le 24 novembre 2013 à Nice avant le match de L1 de football Nice/Saint-Etienne
Sept supporteurs stéphanois et niçois ont été interpellés mercredi matin et placés en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur les violences survenues le 24 novembre avant le match de L1 de football Nice/Saint-Etienne, a annoncé le ministère de l'Intérieur.
Six personnes ont été interpellées à Saint-Etienne et une à Nice, a-t-on appris de source proche de l'enquête.
Dans un communiqué de ses services, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a tenu à "saluer l'interpellation, ce matin, notamment dans la Loire, de sept individus suspectés d'être impliqués dans les graves incidents qui s'étaient produits dans les tribunes" du stade de Nice.
Il a souligné "sa détermination à lutter contre toutes les formes de violences péri-sportives".
"La fermeté et l'intransigeance face aux comportements haineux et dangereux doivent continuer à guider l'action des pouvoirs publics, en lien très étroit avec les instances dirigeantes du football, ainsi qu'avec les clubs", ajoute le texte.
Les images de vidéosurveillance ont notamment été exploitées pour identifier les auteurs de violences ou de dégradations.
Huit personnes - un supporteur stéphanois et sept Niçois (dont deux stadiers) - avaient été blessées dans ces échauffourées au tout nouveau stade de l'Allianz Riviera le 24 novembre. Une enquête avait été immédiatement ouverte par le parquet de Nice.
L'OGCN, club résident, avait porté plainte contre X le lendemain pour dégradations et violences. Un total de 220 sièges, dont 150 dossiers et 70 assises, ont été détériorés.
© AFP/
Roland Romeyer (C), un des présidents de Saint-Etienne au coté de Dominique Rocheteau
(g) et Christophe Galtier, le 11 août 2013
Un peu plus d'une heure avant le coup d'envoi, quelque 250 "ultras", dont des anciens membres des "Green Angels", un groupe autodissous en septembre, avaient arraché et jeté des sièges. Expulsés du stade par la police avant le coup d'envoi du match, ils étaient repartis immédiatement en autocars pour Saint-Etienne.
"Les images de vidéosurveillance captées lors de leur entrée dans l'Allianz Riviera démontrent sans ambiguïté qu'il n'y a eu aucun +caillassage+ des bus stéphanois", avait précisé la direction du club niçois.
A la mi-temps du match Nice-ASSE (0-1), le président stéphanois Roland Romeyer avait tenté d'expliquer sans le justifier l'énervement des supporteurs des Verts par des jets de projectiles sur leurs bus.
Tancé par son homologue azuréen Jean-Pierre Rivère, qui l'avait invité "à la décence, à prendre du recul et à s'informer" sur des débordements "à ne plus jamais voir dans le football", le responsable forézien n'avait ensuite plus fait référence à des incidents sur la route et s'en était remis aux résultats de l'enquête.