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Frédéric Thiriez, le président de LFP, a "condamné avec la plus grande fermeté" dimanche les incidents survenus en marge du match Bastia-Marseille, samedi lors de la 1re journée de L1, qui ont fait 44 blessés parmi les policiers et gendarmes, et réclamé "de nouvelles mesures restrictives".
"Je condamne avec la plus grande fermeté les violences inadmissibles qui ont entouré hier soir la rencontre qui s'est déroulée à Bastia, provoquant de nombreux blessés parmi les forces de l'ordre", écrit M. Thiriez dans un communiqué.
Le président de la Ligue de football professionnel indique avoir "immédiatement demandé un rapport aux délégués de la Ligue présents sur place" et s'être "mis en relation avec le patron de la Direction Nationale de la Lutte contre le Hooliganisme, le commissaire Boutonnet".
M. Thiriez, qui précise que la commission de discipline de la LFP se penchera sur cette affaire, réclame également "de nouvelles mesures restrictives (...) pour éviter la répétition de tels incidents".
Il rappelle que "pour ce match classé à risques, le déplacement des supporters visiteurs avait été limité à 80 personnes", "sévèrement encadrées par leur club et des forces de l'ordre importantes avaient été mobilisées."
"Visiblement, ça n'a pas suffi, il faudra aller plus loin", conclut M. Thiriez qui demande également que "les coupables soient interpellés afin qu'ils fassent l'objet de poursuites pénales et d'interdiction de stades."
Samedi en marge du match Bastia-OM, une centaine de supporteurs s'en sont notamment pris aux membres des forces de l'ordre positionnées près du stade Armand-Cesari de Furiani, en leur jetant des bombes agricoles, des barrières et des pierres, selon une source proche du dossier. Il s'agit "a priori" de supporteurs bastiais, a ajouté cette source.
"Dix fonctionnaires des Compagnies Républicaines de Sécurité, 34 gendarmes mobiles ont été blessés ou contusionnés et huit d'entre eux soignés à l'hôpital" lors de ces violences, a précisé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.
Dans son communiqué, le ministre, Bernard Cazeneuve, a réclamé la "détermination (des) responsables concernés, aux plans local et national, pour mettre un terme à ces comportements violents, en particulier à l'égard des forces de l'ordre qui doivent être respectées".