Happy Birthday : |
© AFP/Thomas Kienzle
L'entraîneur belge Ariël Jacobs sur le banc du club de Copenhague lors d'un match d'Europa League, le 25 octobre 2012 à Stuttgart
Le Belge Ariël Jacobs, nommé lundi entraîneur de Valenciennes en remplacement de Daniel Sanchez, est "conscient de la difficulté de la mission": sauver une équipe, dernière de L1, qui a perdu sept de ses huit derniers matches.
Ce technicien belge de 60 ans, champion de Belgique à deux reprises avec Anderlecht et champion du Danemark la saison dernière avec le FC Copenhague, s'est engagé avec le VAFC pour deux saisons plus une année en option. Le club nordiste s'est séparé la semaine dernière de Daniel Sanchez, son entraîneur depuis l'été 2011. Et les missions impossibles, Jacobs connaît, puisqu'il avait maintenu à bout de bras la Louvière en élite belge aux débuts des années 2000.
"Je suis conscient de la difficulté de la mission, mais rassuré par les propos que j'ai eus avec les dirigeants. La tâche sera très complexe, ce sera difficile mais possible", a déclaré le technicien belge lors de sa présentation à la presse lundi en fin de matinée.
"Dans un groupe qui est dans une telle situation, on sait qu'on peut s'attendre à un manque de confiance lié au manque de points. Cela engendre une baisse des performances à laquelle s'ajoute la malchance. Mon travail sera principalement mental mais on doit l'écourter au maximum, il faut que les joueurs retrouvent (la confiance) individuellement puis collectivement", a ajouté Jacobs, qui a également remporté deux coupes de Belgique, en 2003 avec La Louvière et en 2008 avec Anderlecht.
"Vous ne perdez ou gagnez jamais seul"
Après deux saisons très correctes avec Daniel Sanchez sur le banc (11e la saison dernière, 12e en 2011-2012), Valenciennes, encore affaibli l'été dernier par les départs de Danic, Carlos Sanchez, Gomis et Isimat-Mirin, est relégable depuis la 5e journée, dernier depuis la 8e.
Avant la 10e journée et un déplacement à Rennes samedi, VA, en Ligue 1 depuis 2006, compte trois points de retard sur le premier non relégable, Ajaccio.
Ariël Jacobs a précisé lundi que sauver les clubs n'était "pas particulièrement une spécialité". "Ce sont surtout ceux qui sont sur le terrain qui en sont responsables", a-t-il assuré.
"Toute mission pour un coach est importante, difficile ou périlleuse, que ce soit pour être champion, européen ou tout simplement pour sauver (l'équipe) du fond du classement, a-t-il ajouté. J'attache énormément d'importance à l'esprit de groupe. Vous ne perdez ou gagnez jamais seul. Quand le président (Jean-Raymond Legrand) dit que j'ai sauvé La Louvière (dirigée de 2001 à 2004, ndlr), c'est grâce à l'osmose qui s'est installée au niveau du staff, des joueurs et du public."