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© AFP/JON SUPER
Andre Gray (à gauche) et la manager de Burnley Sean Dyche célèbrent un but, le 20 août 2016 face à Liverpool
L'attaquant de Burnley, Andre Gray, a écopé d'une suspension de quatre matches pour "mauvaise conduite", après des propos homophobes publiés sur Twitter en 2012, a annoncé la Fédération anglaise de football (FA) vendredi.
Andre Gray a été suspendu "à effet immédiat pour mauvaise conduite", a précisé la FA qui a décrit les tweets du joueur "d'offensants et/ou insultants et/ou déplacés et/ou ont jeté du discrédit sur le jeu".
Les instances du football anglais ont également infligé une amende de 28.800 euros à Gray, qui s'est excusé.
- Gray "ne revendique absolument pas" -
L'attaquant, 25 ans et élu meilleur joueur de deuxième division la saison passée, avait écrit ces courts messages alors qu'il ne jouait pas en Premier League. Mais ils sont réapparus sur les réseaux sociaux après son but marqué samedi 20 août à domicile, contre Liverpool (2-0).
"Est-ce que c'est moi ou il y a des homos partout? #Burn #Die #Makesmesick (Ndlr #Brûler, #Mourir, #Cela me rend malade)."
La FA a sanctionné Gray pour six tweets, le joueur de Burnley reconnaissant sa faute pour trois d'entre eux.
Dans la foulée, Burnley et Gray ont annoncé conjointement accepter la décision de la FA. "Gray regrette ses propos et a promis, dans ses excuses, de continuer de s'améliorer, à la fois comme personne et modèle aux autres", a réagi dans un communiqué le club du nord de l'Angleterre.
Il avait en effet présenté ses excuses sur Twitter: "J'ai beaucoup de regrets concernant des choses que j'ai faites autrefois et je réalise que j'ai commis de grosses erreurs, la principale étant ces tweets, mais je souhaiterais insister sur le gros travail que j'ai accompli pour totalement me transformer depuis cette époque".
"De façon claire, je ne revendique absolument pas ce qui est écrit dans ces tweets".
"Je peux affirmer à tout le monde que je ne suis en aucune façon homophobe et je ne peux que réitérer mes excuses et demander pardon à quiconque s'est senti offensé."