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© AFP/Don Emmert
La gardien de Lyon Hugo Lloris
après la victoire de Lyon dans le Trophée des champions face à Montpellier, le 28 juillet près de New York
Lyon a remporté le premier titre de la saison, le Trophée des champions, aux dépens de Montpellier (2-2, 4-2 t.a.b.), grâce notamment aux arrêts de Lloris dans la séance fatidique et à la verve de Briand, samedi à Harrison, près de New York.
L'OL, vainqueur de la Coupe de France 2012, étend ainsi son record national en glanant pour la 7e fois ce trophée, et succède au palmarès à Marseille. Montpellier, en revanche, échoue à le remporter pour la première fois, après son premier titre de champion la saison dernière.
Lloris, qui restera à Lyon selon son président Jean-Michel Aulas, a détourné deux tirs au but et Briand a marqué le tir décisif, après avoir déjà égalisé d'une superbe reprise de volée (77e). L'attaquant a aussi délivré une offrande gâchée par Lacazette (84e) et effectué un beau retourné s'écrasant sur le poteau (88e).
C'est d'ailleurs dans les vingt dernières minutes que le match, jusque-là trop sage, s'est emballé, des étincelles correspondant à la rentrée du jeune Benzia (17 ans), qui a dynamisé le jeu lyonnais.
La presse française était faiblement représentée à la Red Bull Arena, écrin du club de Thierry Henry , et plutôt tournée vers Washington où le Paris SG devait faire débuter sa superstar Ibrahimovic dans la nuit de samedi à dimanche.
Il n'empêche que l'affiche new-yorkaise offrait le premier titre de la saison, comme souvent décidé aux tirs au but (la 7e fois en 17 éditions du Trophée des champions), et proposait un test grandeur nature avant la reprise du Championnat le 10 août.
Gourcuff encourageant
Montpellier s'est montré plus à l'aise pendant une bonne heure de jeu, confirmant les dispositions entrevues lors de ses quatre matches amicaux, tous remportés. Mais les Héraultais ont aussi flanché dans la dernière demi-heure, avec en point d'orgue le carton rouge récolté par Estrada pour un violent tacle sur Benzia (78e).
Herrera, l'attaquant argentin venu remplacer Giroud, n'a rien eu à se mettre sous la dent, mais a néanmoins marqué son 5e but en cinq matches avec son nouveau club sur un penalty (56e).
© AFP/Richard Wolowicz
Yoann Gourcuff
à la lutte avec Patrice Bernier pendant le Trophée des champions, le 28 juillet 2012 près de New York
L'isolement d'Herrera était aussi dû à la présence de Cris, sobre mais efficace et précieux dans ses jaillissements, et qui voulait prouver qu'à 35 ans, l'OL pouvait encore compter sur lui. N'en déplaise à Jean-Michel Aulas qui avait demandé le départ de l'ex-capitaine et des autres "dinosaures" et "pharaons" du vestiaire. Le Brésilien a aussi sauvé son camp devant Charbonnier (90e+1).
L'ouverture du score d'Utaka (27e), à l'issue d'un petit exploit, récompensait l'envie montpelliéraine. "On a un peu trop subi, analysait à la mi-temps Gourcuff au micro de Canal+. Il y a des possibilités en contre-attaque qu'on exploite mal, il n'y a pas assez de profondeur de jeu. Montpellier a plus de maîtrise".
Gourcuff lui-même présentait un visage encourageant, prenant le jeu à son compte et inquiétant Jourdren sur coup franc (68e), et également pourvoyeur de superbes centres pour la tête égalisatrice de Gomis (44e) ou en retrait pour Fofana qui frôlait la barre (57e). Il fut élu homme du match.
Le même Fofana s'était déjà illustré en frôlant le cadre (33e). Que les meilleures occasions soient l'oeuvre d'un milieu défensif, par ailleurs omniprésent dans l'entrejeu, était significatif des difficultés de l'OL, il est vrai privé de Lisandro, touché au mollet droit, et qui n'a toujours pas gagné un match dans le temps réglementaire dans sa pré-saison.