L'attaquant international ghanéen de Lorient Jordan Ayew s'est engagé lundi pour cinq ans avec Aston Villa après avoir passé avec succès sa visite médicale dans la matinée, a annoncé le club anglais.

"C'est un jeune fantastique, taillé pour la Premier League", s'est réjoui son entraîneur Tim Sherwood.

L'indemnité versée aux "Merlus" pour attirer le buteur de 23 ans, qui pose sur le site du club avec son nouveau maillot, n'a pas été révélée mais, selon les médias britanniques, elle avoisinerait 12 millions d'euros. Dans un communiqué, Lorient se félicite pour sa part d'un "transfert record" dans l'histoire du club.

Samedi, Jordan Ayew avait fait part de sa colère dans le quotidien sportif français L'Equipe, assurant que Lorient faisait grimper les enchères. Il avait également annoncé qu'il se trouvait déjà en Angleterre et qu'il ne s'entraînerait plus avec son club.

"Le départ de Jordan Ayew n'était pas vraiment prévu cette saison, et je regrette son départ, et surtout les circonstances dans lesquelles il est intervenu, a ainsi reconnu Loïc Féry, le président breton. Il était important que Lorient soit respecté: nous sommes heureux de l'accord finalement trouvé avec Aston Villa pour ce transfert record pour le FCL. Jordan Ayew a dû faire d'importants efforts financiers pour réaliser son rêve, jouer en Premier League".

Après Jordan Amavi (ex-Nice) et Idrissa Gueye (ex-Lille), il s'agit du 3e joueur de L1 à rejoindre cet été Aston Villa.

Formé à Marseille, où il joué de 2009 à 2014 avant d'être prêté à Sochaux puis Lorient, le fils cadet d'Abedi Pelé a inscrit 12 buts en 31 matches de L1 la saison dernière en Bretagne.

Avec le Ghana, il compte 10 buts en 31 sélections.

A Aston Villa, il sera chargé de faire oublier le Belge Christian Benteke, transféré à Liverpool pour plus de 40 millions d'euros après avoir inscrit 49 buts en trois saisons dans les Midlands.

"Je tiens aussi à rassurer nos supporteurs sur le fait que l'effectif sera renforcé dans les prochaines semaines, avec l'arrivée d'un ou deux renforts offensifs notamment", a également ajouté Loïc Féry à l'attention du public breton.