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© AFP/GABRIEL BOUYS
L'ailier du Gabon et de Tours (L2) Denis Bouanga lors d'un match de la CAN contre la Guinée-Bissau, le 14 janvier 2017 à Libreville
Après avoir échoué avec le Gabon pendant la CAN-2017 à la maison, peut-il réussir à se sauver avec Tours, lanterne rouge de Ligue 2 ? "On peut aller chercher ce maintien", confie Denis Bouanga à l'AFP.
"Cela va être difficile mais bon je me dis qu'il reste 11 matches. De toute façon quoiqu'il arrive, je vais essayer de maintenir le club. On y croit", confie l'ailier tourangeau, à la veille d'un match crucial contre le Gazélec Ajaccio, vendredi lors de la 28e journée.
Le club, détenu par Jean-Marc Ettori, qui a démenti mercredi dans un communiqué "les rumeurs" indiquant "qu'il est actuellement en négociation avec un éventuel repreneur", ne cesse de s'enfoncer dans la zone rouge avec une série de 8 matches sans victoire (4 défaites, 4 nuls), malgré le changement d'entraîneur intervenu fin février.
Mais Orléans, concurrent direct pour le maintien, vient de se voir retirer quatre points au classement par la DNCG, le gendarme financier du foot professionnel. Conséquence : le promu redescend à la 18e place, synonyme de barrage avec le 3e de National, avec seulement quatre points d'avance sur Tours.
De quoi rebattre les cartes et redonner de l'espoir ? "Oui c'est sûr! (Dans le vestiaire) il y en a beaucoup qui vont en parler et qui vont dire que c'est possible maintenant (de se sauver). Avant c'était très dur d'y penser mais là cela devient de moins en moins compliqué", espère Bouanga, meilleur buteur et passeur du club cette saison (7 buts, 6 passes).
- 'Ascenseur émotionnel' -
Depuis son retour de la CAN, où il s'est imposé comme l'une des révélations de la compétition, éclipsant même la star Pierre-Emerick Aubameyang dans le c?ur des Gabonais, l'ailier de 22 ans s'est efforcé de maintenir son niveau de performance. Mais son doublé contre Bourg-en-Bresse ou sa passe décisive contre Strasbourg n'ont finalement rien changé (défaites 3-2 et 4-2).
Convaincu d'avoir franchi un cap après "avoir goûté à l'exigence internationale" même s'il "sait qu'il y a encore du travail pour arriver à un certain niveau", Bouanga n'a toutefois toujours pas digéré sa frappe croisée sur le poteau dans les derniers instants du match décisif contre le Cameroun, qui aurait pu éviter aux "Panthères" une élimination prématurée au premier tour.
"J'ai toujours des regrets ! Quand j'ai vu le ballon frapper le poteau, j'ai eu un ascenseur émotionnel. Je pensais qu'elle était dedans et au final... C'est vrai que souvent je regarde la vidéo de l'action. La dernière fois, c'était (mardi). Je la regarde encore parce que je me dis: +Pu.... celle-là si je l'avais mise, on serait qualifié+", confie le natif du Mans.
Prêté à Tours par Lorient, club avec lequel il a prolongé l'été dernier jusqu'en 2019, Bouanga a la particularité "d'appartenir" aux lanternes rouges respectives de Ligue 1 et Ligue 2. "C'est vrai que cela n'arrive pas à tout le monde. J'espère que Lorient va se sauver, cela serait bien pour eux et bien pour moi."
"Moi en tout cas, mon ambition est de jouer en L1. Après si le club descend, je verrais avec lui. C'est eux qui décident même si j'ai mon mot à dire quand même. Je me concentre sur le maintien avec Tours après je verrai."