Happy Birthday : |
© AFP/Franck Pennant
Des joueurs de l'OM et le directeur sportif José Anigo au centre d'entraînement de la Commanderie, le 2 juillet 2012 à Marseille.
Au lendemain d'une perquisition au siège administratif du club marseillais dans le cadre d'un ancien dossier d'extorsion de fonds, la direction de l'OM a annoncé jeudi que le club entendait se constituer partie civile.
Le club de l'Olympique de Marseille a appris récemment "l'existence d'une instruction judiciaire portant notamment sur de possibles rétro-commissions versées à l'occasion de transferts de joueurs", a dit le club dans un communiqué transmis à l'AFP.
"Si de tels agissements ont été commis, ils l'ont été à l'insu et au préjudice du club", ajoute l'OM qui a annoncé qu'il "entend se constituer partie civile dans ce dossier afin de faire valoir ses droits et contribuer à la manifestation de la vérité".
Une perquisition a eu lieu mercredi matin au siège administratif de l'Olympique de Marseille dans le cadre d'un ancien dossier d'extorsion de fonds.
Cette perquisition fait suite à l'ouverture d'une information judiciaire "contre X des chefs d'extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs" le 20 juillet 2011, a dit mercredi le procureur de la République à Marseille, Jacques Dallest, dans un communiqué.
Elle fait suite à l'enquête préliminaire ouverte en mai 2011 à la suite de renseignements parvenus au parquet de Marseille. De source policière, on précise que l'enquête porte notamment sur le transfert, en août 2010, du joueur André-Pierre Gignac, avec, en toile de fond, des personnes susceptibles d'appartenir au "milieu" marseillais.
Les enquêteurs ont agi sur commission rogatoire des juges Christophe Perruaux et Thierry Azéma, vice-présidents chargés de l'instruction à la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille, en charge des affaires de grand banditisme.
"L'objet de l'enquête, qui a motivé cette perquisition, ne vise pas le club mais s'inscrit dans le cadre d'investigations en cours concernant d'autres dossiers", a affirmé mercredi l'OM. "Le juge et les enquêteurs n'ont pas donné de détails supplémentaires à la direction de l'OM", a encore précisé l'OM.