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Six des hommes placés en garde à vue dans l'enquête sur les soupçons de matchs arrangés en Ligue 2, ont été déférés jeudi en vue de leur présentation aux juges d'instruction parisiens, a appris l'AFP de source judiciaire.
Les magistrats Serge Tournaire et Hervé Robert sont saisis depuis avril d'investigations pour "corruption active et passive" visant notamment le Nîmes Olympique.
Le principal actionnaire des "Crocodiles" nîmois Serge Kasparian et son président Jean-Marc Conrad figurent parmi les six gardés à vue déférés jeudi matin.
De même que le président du Stade Malherbe de Caen -aujourd'hui en Ligue 1- Jean-François Fortin, un salarié de son club, et deux intermédiaires potentiels, dont Michel Moulin, ancien dirigeant du Paris SG et du Mans.
Mercredi soir, l'entraîneur de Dijon Olivier Dall'Oglio, également placé en garde à vue, avait été laissé libre sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui. Jeudi, le fils de Serge Kasparian a, à son tour, été libéré.
Les enquêteurs cherchent à savoir si les dirigeants nîmois ont exercé des pressions et proposé des arrangements à d'autres clubs à la fin de la saison passée, dans le but d'éviter la relégation de leur club.
Celle-ci aurait menacé l'équilibre économique du club, au moment où Serge Kasparian entrait dans le capital.
Parmi les matches suspects figure notamment un Caen-Nîmes le 13 mai. Le résultat (1-1) avait fait les affaires des deux clubs, Caen montant ensuite en Ligue 1 tandis que Nîmes assurait son maintien.
S'ils estiment qu'il existe d'éventuels indices graves ou concordants à leur encontre, les juges pourraient décider dans la journée de les mettre en examen. Le parquet de Paris demande de son côté que les suspects soient également placés sous contrôle judiciaire.