L'attaquant français de l'Atletico Madrid Antoine Griezmann , auteur de six buts sur ses cinq derniers matches, est "sur la pente ascendante", a estimé son entraîneur Diego Simeone mardi à la veille du derby contre le Real en quart retour de Ligue des champions (20h45).

Q: Quel regard portez-vous sur la progression d' Antoine Griezmann , auteur de 20 buts en Liga cette saison ?

R: "Depuis son arrivée cet été, il a beaucoup progressé comme footballeur et ses buts en Liga le prouvent. Il a aussi progressé en terme de potentiel parce qu'il joue dans une position différente à celle à laquelle il était habitué auparavant (deuxième attaquant de pointe au lieu d'ailier gauche, ndlr). C'est un garçon jeune, qui a une grande marge de progression et beaucoup de choses à améliorer. Il est sur pente ascendante et j'espère qu'avec le soutien des gens qui croient en lui et qui l'apprécient dans l'équipe, il continuera à afficher des progrès au quotidien."

Q: Comment expliquer l'efficacité défensive de l'Atletico, meilleure défense de la C1 cette saison (4 buts encaissés) ?

R: "Nous avons une équipe très compétitive au niveau défensif et l'incorporation comme latéral gauche de Jesus (Gamez, habituel latéral droit, ndlr) nous offre des variantes. Joao (Miranda) ou Diego (Godin) affichent un rendement extraordinaire, ce sont des défenseurs purs. Et la présence de José (Maria Gimenez) a augmenté la concurrence à un niveau extraordinaire ces six derniers mois. Nous avons les défenseurs titulaires de la sélection uruguayenne et un des titulaires de la sélection brésilienne. Après, le problème est seulement pour l'entraîneur, qui doit choisir le joueur susceptible d'apporter le plus à chaque match."

Q: Est-ce les nombreuses absences côté Real changent votre préparation de ce derby ?

R: "Les caractéristiques des footballeurs absents ne sont pas identiques à celles des joueurs qui vont les remplacer mais l'état d'esprit (de ces derniers) sera différent. Cela met en alerte avant d'affronter des joueurs qui, après beaucoup de temps sans jouer, vont avoir de l'enthousiasme, de l'envie. Mais pour nous, ça ne change pas grand-chose. Nous nous faisons une idée du type de match que l'adversaire peut jouer et nous tâcherons de lui faire mal. (...) A l'aller, l'intensité affichée par notre adversaire a peut-être été parmi les plus élevées cette saison, avec des combinaisons, un jeu direct, beaucoup de vitesse entre les lignes, bref, ce qu'on attend de notre adversaire en tant que meilleure équipe du monde. Cela ne m'a pas surpris, bien au contraire. Evidemment, lorsqu'ils jouent ainsi, c'est un adversaire très difficile."

Propos recueillis en conférence de presse.