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La justice argentine a suspendu l'examen de la demande d'extradition vers les Etats-Unis de deux hommes d'affaires soupçonnés d'avoir versé des pots-de-vin dans le cadre du scandale touchant depuis mai la Fifa et le football mondial.
Le juge Claudio Bonadio a demandé un complément d'informations à la justice américaine, avant d'autoriser ou pas l'extradition de Hugo et Mariano Jinkis, propriétaires de Fullplay, une société de marketing sportif.
Les avocats des Jinkis ont demandé la levée de leur assignation à résidence.
Hugo et Mariano Jinkis ont refusé leur extradition vers les Etats-Unis, alors qu'un autre homme d'affaires argentin, Alejandro Burzaco, a accepté de rendre compte devant la justice américaine.
Un tribunal fédéral argentin doit déterminer si les Jinkis, visés par une procédure pour fraude en Argentine, peuvent être extradés.
Les Jinkis et Burzaco figurent parmi les 14 personnes inculpées par un procureur de New York dans le cadre du scandale de corruption touchant la Fifa.
Burzaco a été remis en liberté fin juillet après avoir plaidé non coupable des trois chefs d'accusation retenus contre lui -racket, blanchiment et fraude électronique- devant un juge un tribunal fédéral de New York, contre une caution de 20 millions de dollars. Il s'était livré fin juin à la justice italienne.