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© AFP/Glyn Kirk
Franck Ribéry brandit au milieu de ses coéquipiers la Coupe d'Europe après la victoire du Bayern Munich sur le Borussia Dortmund en finale de la Ligue des champions le 25 mai 2013 au stade Wembley
Munich et Dortmund, vainqueur et finaliste de la Ligue des champions, ont hissé l'Allemagne au sommet du football européen en 2013, une performance qui pourrait inspirer l'équipe nationale cet été pour le Mondial brésilien.
Si le Bayern Munich n'avait jamais vraiment quitté le gratin européen -finaliste malheureux en 2010 face à l'Inter Milan et en 2012 à domicile contre Chelsea -, il a aligné les records en 2013, réalisant un triplé inédit en Allemagne, championnat-coupe-Ligue des champions, avec une Supercoupe d'Europe en prime.
Les Bavarois ont tout écrasé sur le plan domestique, sacrés 6 journées avant la fin, finissant avec un total record de 91 points et une avance de 25 points sur leur dauphin... le Borussia Dortmund.
Les 98 buts marqués en 34 matchs de championnat, soit presque 3 par match en moyenne, montrent bien à quel point le secteur offensif a été la clé de cette saison historique.
Sur le plan européen, la démonstration a été tout aussi éclatante. Et Le FC Barcelone se souviendra longtemps du 7-0 sur deux matchs encaissé en demi-finale.
Avec un Robben combinant efficacité et régularité et un Franck Ribéry enfin capable de canaliser son agressivité vers le jeu -ce qui lui a valu le titre de meilleur joueur de l'année UEFA et une nomination au Ballon d'Or-, le Bayern a enchaîné en début de saison 2013/2014.
Le Borussia se fait enfin un nom
Au soir du 9 décembre le club bavarois n'avait plus connu la défaite depuis 40 matchs de championnat et restait sur 10 victoires consécutives en Ligue des champions, là encore deux records.
Attendu au tournant lorsqu'il a pris la succession jugée délicate de Jupp Heynckes à la tête du +Rekordmeister+, Pep Guardiola n'a pas flanché. A cette même date du 9 décembre, il n'avait toujours pas connu le goût de la défaite en compétition avec son nouveau club.
Mais l'Allemagne a aussi brillé en 2013 grâce à Dortmund. Double champion d'Allemagne en titre, en 2011 puis 2012, le club de la Ruhr n'avait pas encore confirmé sur la scène européenne.
Avec un jeu reposant moins sur la possession du ballon, mais tout aussi offensif, avec un pressing étouffant l'adversaire et des contres foudroyants, Dortmund s'est enfin fait un nom sur le continent en terrassant le Real Madrid en demi-finale de C1.
Lewandowski assomme les Merengues
L'avant-centre polonais Robert Lewandowski a fait exploser les Merengues à l'aller grâce à son quadruplé (4-1), et la défense des jaune et noir a été héroïque à Bernabeu, ne cédant qu'en toute fin de match face aux coups de boutoir des partenaires de Cristiano Ronaldo , tout en préservant la qualification (2-0).
© AFP/Patrik Stollarz
Jürgen Klopp, l'entraîneur du Borussia Dortmund, après la défaite de son équipe contre le Bayern Munich en finale de la Ligue des champions le 25 mai 2013 au stade de Wembley à Londres
Pour Dortmund, les lendemains ont certes été plus ternes. Affaibli par les blessures, l'équipe de Jurgen Klopp est déjà reléguée à 10 points de la machine bavaroise après 15 journées de championnat. Et en Ligue des champions elle n'avait toujours pas sa qualification pour les 8e en poche, avant son dernier match de poule, à Marseille.
Mais la Bundesliga, qui s'appuie sur une organisation financière et sportive exemplaire, devrait permettre à ces clubs de rester performants, dans le sillage d'une équipe nationale qui appartient toujours au gotha européen et mondial.
Les hommes de Joachim Löw ont affiché en 2013 un bilan de 9 victoires et deux nuls pour une seule défaite, inscrivant 35 buts, soit une moyenne de presque 4 buts par match.
Après la désillusion en demi-finale face aux Italiens à l'Euro-2012 (1-2), l'Allemagne reste, aux côtés de l'Espagne, tenante du titre, et du Brésil, pays organisateur, l'un des grands favoris du Mondial-2014.