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© AFP/Pierre-Philippe Marcou
José Mourinho, l'entraîneur du Real Madrid, le 17 mai 2013 lors de la finale de la Coupe du Roi face à l'Atletico de Madrid
La presse sportive et généraliste espagnole dressait mardi un sombre bilan de l'époque "Mou", après l'annonce la veille du départ de l'entraîneur portugais José Mourinho du club de football Real Madrid au terme de trois ans d'une liaison tumultueuse.
"The special end", titrait en anglais le quotidien sportif Marca, sous une photographie du président du club, Florentino Perez et de José Mourinho, tout sourires, datant du jour où l'entraîneur controversé avait signé son contrat, en mai 2010. Un titre en forme de clin d'oeil sardonique au surnom auto-attribué de Mourinho, "The Special one".
L'autre grand quotidien sportif, As, publiait un coûteux bilan de l'époque Mou: "50 millions en contrats et 162 en plus en achats de joueurs". Dans une tribune, le journaliste Alfredo Relaño estime que "Mourinho laisse peu de titres et beaucoup de bruit".
"Fin de cycle", titrait en grosses lettres Mundo Deportivo, journal sportif catalan qui ouvrait son article principal par un "Mourinho, à la rue" sans appel.
"Mourinho, qui devait être l'antéchrist de Guardiola (ancien entraîneur du FC Barcelone, ndlr) et le remède contre la domination du football blaugrana dans le monde, quitte le Bernabeu sur un échec, loin d'avoir équilibré la balance au-delà de bras de fer ponctuels", écrit ce journal.
Sous une photo de l'entraîneur, de dos, passant sous un panneau lumineux indiquant la sortie, l'autre quotidien catalan, Sport, citait le vice-président du FC Barcelone, adversaire traditionnel des Merengue, Carles Villarubi, déclarant que "Mou a été un fléau pour le football espagnol".
Tous les grands quotidiens généralistes évoquaient aussi son départ en Une.
"Mou s'en va, Florentino reste", écrivait le journal de centre gauche El Pais, en première page, lançant dans ses pages intérieures un dur "Mourinho, vaincu par la +pression+", citant le mot employé par le président du club qui a annoncé lundi être candidat à la réélection le 16 juin.
"L'ouragan Mourinho se terminera le 1er juin", écrivait le quotidien de centre droit El Mundo. "Le projet de Mourinho au Real Madrid a fini par mourir d'overdose."