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© AFP/Carl Court
L'ailier gallois de Tottenham Gareth Bale
après un entraînement, le 6 août 2013, à Londres
Le Gallois de Tottenham Gareth Bale va rejoindre le Real Madrid pour 91 millions d'euros, soit le deuxième transfert le plus cher de l'histoire du football après celui de Cristiano Ronaldo , déjà au Real, affirme vendredi le journal sportif AS sur son site internet.
Selon le quotidien, qui fait référence à des sources au sein du Real Madrid, le contrat a été conclu vendredi et le joueur pourrait être présenté aux supporteurs dès samedi, au sein du stade Santiago Bernabeu, pavoisé comme pour les grandes occasions depuis déjà plusieurs jours.
Le Real aurait payé à Tottenham 84 millions d'euros (72 millions de livres), auxquels s'ajoutent sept millions d'euros en part variable, soit un total de 91 millions d'euros, précise le quotidien.
Aucun porte-parole du Real n'était disponible dans l'immédiat vendredi pour confirmer l'information.
Si ce transfert et son montant étaient confirmés, il constituerait le deuxième transfert le plus cher de l'histoire du football international derrière celui de l'un des futurs partenaires de Bale, Cristiano Ronaldo . Le Portugais avait signé à Madrid pour 80 millions de livres (94 millions d'euros) en 2009 en provenance de Manchester United.
Le cap des 100 millions pas encore atteint
L'annonce de ce contrat mettrait fin à un feuilleton sportif qui tient en haleine la presse depuis plusieurs semaines. Pour l'arrivée de l'attaquant gallois au Real, certains journaux avaient évoqué le montant de 100 millions d'euros, ce qui serait de loin le transfert le plus cher de l'histoire du football.
Tottenham s'est lui-même employé à faire monter les enchères, l'entraîneur du club, le Portugais André Villas-Boas, ayant affirmé que les Spurs allaient "probablement accepter le plus gros transfert du football mondial".
Gareth Bale pourrait donc devenir sous peu le quatrième joueur acquis à prix d'or par le Real sous les mandats successifs du président Florentino Perez, après le Brésilien Kaka en 2009 (67,2 millions d'euros), Zinédine Zidane en 2001 (75 millions d'euros) et Cristiano Ronaldo en 2009.
La puissance financière du Real Madrid, capable de s'offrir Bale, et du Barça, qui a mis la main sur le Brésilien Neymar pour 57 millions d'euros cet été, s'explique notamment par la part du lion que les deux clubs se taillent dans les droits télévisés en Espagne (près de la moitié du total), ainsi que par leurs recettes en billetterie et en produits dérivés parmi les meilleures en Europe.
Le Real est d'ailleurs devenu en 2011-2012 le premier club tous sports confondus à dépasser les 500 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel, selon le cabinet Deloitte.
Mais cette prospérité contraste avec la précarité du sport espagnol, frappé de plein fouet par la crise et la réduction des subventions publiques et des budgets alloués par les parraineurs. En mars, le ministère espagnol du Budget a chiffré à 690,4 millions d'euros les sommes dues au fisc par les clubs de football professionnels, dont plusieurs sont très lourdement endettés.