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© AFP/Franck Fife
La joie du sélectionneur français Didier Deschamps
et de son équipe, après l'égalisation d' Olivier Giroud
face à l'Espagne, le 16 octobre 2012 à Madrid.
Un but d' Olivier Giroud dans les arrêts de jeu a permis à l'équipe de France de ramener le point du match nul de son déplacement chez les champions du monde et d'Europe espagnols (1-1), mardi, et de sauvegarder ses chances de terminer en tête du groupe I pour se qualifier directement pour le Mondial-2014.
Certes, il reste un match retour entre les deux nations, à égalité en tête de la poule, le 26 mars au Stade de France, mais le but de l'attaquant d'Arsenal est de nature à changer la donne pour les Bleus. Cette équipe, qui tente d'écrire une nouvelle histoire sous la direction de Didier Deschamps , tient peut-être là son fameux match référence.
L'exploit est en effet immense pour une formation donnée battue d'avance avant ce voyage forcément de tous les dangers à Madrid, chez la référence du football mondial, invaincue en compétition depuis 23 matches.
© AFP/Franck Fife
L'attaquant français Olivier Giroud
(g) exulte après son but égalisateur face à l'Espagne, le 16 octobre 2012 à Madrid.
Mais "DD", qui avait déjà redonné son lustre à Marseille, possède visiblement une recette unique, à l'italienne, et avait parfaitement préparé son coup. Son coaching gagnant avec la rentrée de Giroud a été un modèle du genre.
Les troupes de Deschamps ont défendu comme ils pouvaient et ont fait preuve d'une belle solidarité, surtout en seconde période, renversant une situation des plus compromises après l'overture du score de de Sergio Ramos après une faute de main de Hugo Lloris (26).
L'erreur du capitaine et gardien français a failli coûter très cher et intervient quatre jours après une prestation quelconque face au Japon (défaite 1-0), vendredi en amical au Stade de France.
© AFP/Pierre-Philippe Marcou
Sergio Ramos
(d), buteur pour l'Espagne face à la France, le 16 octobre 2012 à Madrid.
Les débuts délicats de l'ancien Lyonnais à Tottenham ont-ils entamé sa confiance? Pas vraiment, le portier N.1 des Bleus ayant ensuite stoppé un penalty de Fabregas (41) avant de sortir notamment une double parade décisive (45).
Naguère victime toute désignée de l'Espagne, la France a enfin mis fin à une série de trois défaites de rang en six ans contre son voisin et peut envisager un avenir autrement plus radieux qu'il y a tout juste 4 jours après le premier revers de l'ère Deschamps contre le Japon.
Tous les joueurs français sont à créditer d'une partie héroïque. Le pauvre Debuchy a vu déferler sur son côté droit des vagues incessantes, Alba, Cazorla, Iniesta et même Pedro, lui ayant donné énormément de boulot. Mais le Lillois s'est battu comme un lion.
L'axe central Kosicleny-Sakho n'a pas lui non plus pas grand chose à se reprocher. Le Gunner a juste commis une faute, découpant littéralement Pedro et provoquant le penalty détourné par Lloris. La performance des deux joueurs est plutôt source de promesses pour l'avenir.
Et que dire de l'énorme travail abattu par le milieu de terrain français malgré son manque d'expérience international.
Sur le plan offensif, Ribéry a réussi à être le sauveur avec une belle passe décisive pour Giroud. Benzema s'est de son côté heurté à Casillas après une belle ouverture du Bavarois (34e) et reste muet en bleu depuis le 5 juin. Mais il s'est sacrifié pour le collectif en seconde période avant de sortir sur blessure. Son match résume idéalement l'état d'esprit irréprochable des Bleus.
Résultats et classement du groupe I:
Mardi:
Espagne - France 1 - 1
Belarus - Géorgie 2 - 0