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Le PSG va tenter contre Rennes vendredi, en ouverture de la 23 journée de Ligue 1, de recoller au leader Lyon, avant un mois de février de tous les dangers, avec notamment au programme l'OL, justement, Monaco et surtout Chelsea.
C'est le lot des ambitieux en lice sur tous les tableaux: le calendrier ne se contente plus d'imposer des rythmes très soutenus d'un match tous les trois, quatre jours, il réserve parfois au gré du hasard une série d'oppositions très relevées.
C'est ce qui attend Paris pour ce mois de février qui concentre, comme en janvier, sept matches en 25 jours. A la différence près que cette fois le champion de France va se mesurer aux deux rivaux lyonnais (8 février) et monégasques (28) pour le titre et jouer un 8e de finale aller de la Ligue des champions contre Chelsea (17), son bourreau du précédent exercice.
S'ajoutent à cela la défense de sa Coupe de la Ligue, avec une demi-finale à Lille (3 février), un 8e de finale de Coupe de France contre Nantes (11) et deux autres journées de L1 contre Caen (14) et Toulouse (21), deux mal classés guère intimidants mais qui, dans leur quête de survie, espèrent profiter d'un éventuel relâchement des parisiens.
"Le calendrier est très, très compliqué", a convenu Laurent Blanc jeudi en conférence de presse, sans pour autant céder à l'inquiétude: "A Marrakech on a fait un travail préparatoire physique qui s'est très bien passé. Les joueurs ont adhéré malgré des journées très dures. J'espère qu'on en verra les bienfaits en février".
Et peut-être en mars, serait-on tenté de lui dire, car si le PSG poursuit l'aventure sur tous les fronts, ce rythme ne déclinera pas aux abords du printemps.
- 'Bonne dynamique' -
En attendant, après les orages du tout début d'année, avec l'énorme désillusion subie à Bastia (4-2) et les punitions infligées à Cavani et Lavezzi rentrés tardivement de vacances, petit à petit, le moral et la santé semblent revenir au Camp des Loges.
Il y a eu les victoires, notamment celles à Saint-Etienne (en Coupe de la Ligue et en L1, 1-0 à chaque fois), mais également les performances encourageantes de cadres en perdition ces derniers mois, comme les deux Thiago, Silva et Motta, sans oublier une volonté de nouveau collective de repartir de l'avant même si le fonds de jeu s'est quelque peu perdu en route.
Rennes qui se profile vendredi doit justement être l'occasion pour les hommes de Blanc de poursuivre leur série vertueuse de quatre victoires, dont deux en championnat, si possible en montrant encore un peu plus d'assurance 90 minutes durant, comme cela fut le cas chez les Verts dimanche dernier.
"On est sur une bonne dynamique. Cette semaine j'ai vu des signes encourageants. Il faut confirmer tout ça, notamment ce qu'on a fait à Saint-Étienne dans le jeu. La chasse au ballon avait été nettement meilleure", a noté le coach.
Privé de Thiago Motta, suspendu, le PSG trouvera face à lui des Rennais tenus de réagir après la fessée (4-1) reçue samedi contre Caen et qui espèrent le retour de Paul-Georges Ntep, si sa cuisse le permet.
Ces retrouvailles avec Rennes doivent aussi permettre à Paris d'en finir avec une mauvaise habitude prise depuis cet adversaire en septembre: le club breton avait été le premier à ne pas perdre après avoir été mené, profitant de l'incapacité des hommes de Blanc à tuer le match.
L'Ajax, Lyon, Monaco, Lille (tous 1-1) et Bastia (revers 4-2) ont depuis entretenu cette faiblesse que Paris doit encore s'évertuer à faire disparaître.