Happy Birthday : |
En quête de trois trophées nationaux et d'une formidable cerise sur le gâteau avec la Ligue des champions, le Paris SG a ouvert son compteur samedi avec la Coupe de la Ligue.
Les Parisiens peuvent désormais se tourner vers la réception de Barcelone mercredi, qu'ils aborderont certes avec beaucoup d'absents, mais aussi avec le plein de confiance et quelques certitudes.
. Une semaine à risque parfaitement négociée
Saint-Etienne et Christophe Galtier voulaient les emmener "jusqu'au bout de la nuit", et François Modesto et les Bastiais avaient suggéré de les respecter "en leur marchant dessus". C'est raté.
Alors que les Parisiens craignaient ces deux matches de coupe intercalés entre le sommet de la Ligue 1 à Marseille (victoire 3-2) et la venue du Barça, il n'a finalement jamais été question de prolongation, les Verts et les Bastiais quittant la capitale sur des scores sans appel: 4-1 et 4-0.
Laurent Blanc a beaucoup pesté cette semaine à propos du calendrier, de la mauvaise volonté des instances et même de la jalousie de cette France "où on n'aide pas ceux qui réussissent".
Mais ses joueurs ont, au moins à l'échelon national, suffisamment de marge pour s'aider eux-mêmes et ils ont négocié avec brio et sérénité cette semaine à hauts risques.
"C'est une belle victoire, certes, mais pour les échéances qui nous attendent, gagner est la meilleure façon de se préparer. On n'a pas le temps d'apprécier à sa juste valeur cette victoire, car dès demain il faut se préparer pour Barcelone", a sobrement réagi l'entraîneur parisien samedi.
. Une marche plus haut
Marseille ? Ramené à la raison. Saint-Etienne ? Ecrasé. Bastia ? Corrigé. Au suivant ! Aïe, le suivant, c'est le Barça.
"Barcelone c'est un grand match, très difficile mais qui peut être extraordinaire. On a déjà montré qu'on pouvait rivaliser voire gagner contre eux", a rappelé samedi Blaise Matuidi .
Avec deux matches nuls en 2013 (pour une élimination sans perdre en quart de finale), une victoire 3-2 en poules en septembre mais aussi un net revers 3-1 en décembre au Camp Nou, Paris n'a effectivement pas à rougir de son bilan face à l'ogre catalan et à ses vedettes.
Mais le PSG peut-il vraiment rivaliser avec Messi, Neymar et Suarez alors qu'il sera privé au Parc des Princes de pièces aussi maîtresses qu'Ibrahimovic, Verratti, David Luiz et sans doute Thiago Motta ?
"Il faudra être à 150% malgré les absents. On va tout donner", a promis Matuidi, qui rappelle qu'avec sa "semaine parfaite", l'équipe de la capitale a "fait le plein de confiance."
. Quelle équipe contre le Barça ?
Paris a donc beaucoup d'absents, mais au moins, les présents sont en forme. En l'absence d'Ibrahimovic, c'est bien sûr Cavani qui évoluera en pointe.
En inscrivant un doublé alors qu'il n'est entré qu'en milieu de deuxième période, l'Uruguayen a rassuré ses équipiers et s'est donné confiance. D'autant que ses deux buts viennent de gestes de buteur francs et spontanés, qualité qui lui a parfois manqué cette saison.
Lucas a lui repris la compétition au Stade de France, mais il a reconnu qu'il n'était pas encore à 100% et qu'il ne pouvait sans doute pas jouer plus de 45 minutes. Lavezzi et Pastore devraient donc débuter devant.
Au milieu, Motta et Verratti seront relayés par Cabaye et Rabiot. Contre Saint-Etienne et Bastia, les deux Français ont montré qu'ils étaient en forme.
A droite de la défense, il y a une incertitude. Van der Wiel est plus expérimenté mais ses dernières sorties ne sont pas très rassurantes alors qu'Aurier a été bon contre les Corses.
"Que Serge, Adrien ou d?autres ont le niveau pour jouer un match de Ligue des Champions, c?est une certitude", a assuré Blanc.
En dépit des absences, son équipe de départ aura de l'allure. Mais sur le banc, il n'aura pas énormément de solutions.