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Lucas après avoir marqué son premier but sous le maillot du PSG, contre Bordeaux en Ligue 1 le 13 septembre 2013 à Chaban-Delmas
Convaincant vainqueur de Bordeaux vendredi (2-0), le Paris SG a vécu au stade Chaban-Delmas une soirée riche de premières en tout genre, avec le premier but de Lucas ou des premières titularisations, mais surtout une première prestation réellement aboutie cette saison.
. Lucas, enfin
Il aura fallu attendre sa 21e apparition sous le maillot parisien pour voir le jeune Brésilien marquer un but. "J'avais besoin de ce but, pas seulement pour prouver aux autres ce dont je suis capable mais aussi pour moi, car j'avais besoin d'un match référence", a-t-il expliqué après la rencontre.
Plus que son but, c'est en effet toute la prestation de l'ancien de Sao Paulo qui est à retenir. Incisif en attaque où il a terriblement gêné Orban, le nouveau latéral gauche des Girondins, il s'est aussi montré discipliné tactiquement en ne repiquant pas systématiquement dans l'axe et en faisant sa part de labeur défensif.
. Digne et Ongenda, grande première
Des doutes commençaient poindre au sujet du choix de carrière de Lucas Digne, jamais utilisé jusqu'ici par Laurent Blanc et barré par un remarquable Maxwell. Mais l'entraîneur parisien avait assuré que la multiplication des matches allait servir les intérêts de ceux qui avaient peu joué et Digne a montré vendredi que l'on pouvait compter sur lui. Après un début de match compliqué où il s'est retrouvé deux fois au sol en cinq minutes, il a livré une partie solide et rassurante.
© AFP/Jean Pierre Muller
Hervin Ongenda, le milieu de terrain du PSG, contre Bordeaux en Ligue 1 le 13 septembre 2013 à Chaban-Delmas
Juste devant lui, le jeune Hervin Ongenda (18 ans) a été également convaincant pour sa première titularisation à ce niveau. Parfois inspiré, il a aussi eu quelques moments creux mais n'a pas paru intimidé de jouer à côté d'Ibrahimovic et n'a pas dépareillé au sein du 11 grand luxe de Laurent Blanc .
. Un milieu de terrain première classe
L'idée de départ de Blanc était celle d'un 4-4-2 associant Ibrahimovic et Cavani, mais ce plan a peut-être déjà vécu et le 4-3-3 semble avoir pris durablement le relais. Vendredi, c'est sur la ligne de trois au milieu de terrain (Verratti-Thiago Motta-Matuidi) que s'est bâti le succès parisien. Débarrassé de ses problèmes physiques, Motta a livré une nouvelle prestation magistrale. Sa vision et sa science du jeu, associées à l'abattage de Matuidi et à un Verratti sobre et concerné ont fait merveille. Le milieu bordelais a passé son temps à courir après le ballon et Pastore, quand il reviendra de blessure, aura peut-être du mal à retrouver sa place.
. Un Paris premier choix
© AFP/Nicolas Tucat
Blaise Matuidi
, le milieu de terrain du PSG, contre Bordeaux en Ligue 1 le 13 septembre 2013 à Chaban-Delmas
Blanc a dit et répété qu'il souhaitait voir son équipe développer un jeu de qualité. Ca n'avait pas vraiment été le cas depuis le début de saison, mais vendredi à Bordeaux, Paris a séduit. "Sincèrement, c'est le match le plus abouti alors que l'on ne l'a pas du tout préparé. (...) L'équipe commence à comprendre ce que l'on veut produire et surtout adhère à ce que l'on propose. Mais dans mes propos, cela veut dire que l'entraîneur ne sert pas à grand'chose", a plaisanté l'entraîneur parisien. La fin de match a été si tranquille que Blanc a même pu se permettre une autre première: sortir Ibrahimovic avant la fin du match. A l'orée d'une semaine qui verra Paris se déplacer à Athènes pour affronter l'Olympiakos en Ligue des Champions puis accueillir dimanche son grand rival Monaco, le technicien français s'est offert un luxe auquel Carlo Ancelotti n'avait goûté que deux fois. Le Suédois n'a pas eu l'air trop fâché.