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Tous les voyants sont au vert ou presque pour le Paris SG, qui s'est considérablement rapproché du titre en L1 en battant Reims (3-0) et qui peut sereinement se tourner vers son quart de finale retour de Ligue des champions contre Chelsea.
. Une confiance à bloc
Avec ce 8e succès d'affilée en championnat, Paris est d'ores et déjà assuré de jouer la C1 en 2014/2015. En conservant ce rythme et les 13 points qui le séparent de son dauphin Monaco, il sera même champion de France dès la 34e journée.
Laurent Blanc l'a pour la première fois admis samedi devant la presse: "On va être champion". Une preuve s'il en fallait que le championnat, un des deux objectifs domestiques du club avec la Coupe de la Ligue -la finale aura lieu le 19 avril contre Lyon-, n'est plus qu'une formalité aux yeux des Parisiens.
Même si le PSG a cette saison toujours bien géré ses matches de L1 avant ou au milieu de joutes européennes, la réception de Reims "n'était pas facile à préparer", a cependant avoué Blanc qui a apprécié le sérieux affiché. "Par moment, on a réussi à oublier ce match contre Chelsea en jouant bien."
Intouchable en championnat où il a marqué lors de ses 24 derniers matches (record du club en cours), Paris reste sur 11 victoires toutes compétitions confondues, dont la plus prestigieuse et pour l'heure la plus importante date évidemment de mercredi face aux hommes de Mourinho (3-1). "On peut aller à Chelsea avec beaucoup de confiance", a résumé Ménez.
Le second acte à Stamford Bridge mardi, aussi intense et périlleux s'annonce-t-il, a de fait été préparé de la meilleure des manières, les trois quarts des titulaires contre Chelsea ayant été ménagés pendant que leurs doublures faisaient le travail face aux Champenois.
. Tout le groupe est concerné
"Quelle que soit l'équipe qui joue, elle conserve notre même philosophie de jeu", s'est félicité Blanc, ravi de voir que la même envie de jouer et de gagner a animé son PSG bis.
La réception de Reims s'intercalant entre les deux confrontations avec les Blues, il était évident dès le départ qu'un maximum de titulaires en serait exempté. Face à des Rémois, il est vrai trop vite résignés à jouer un rôle de sparring-partner, les réservistes ont été à la hauteur.
Le retour de van der Wiel a relancé la concurrence au poste de latéral droit, même si Jallet devrait débuter mardi à Londres. Cabaye a montré une grande assurance qui sera utile à son entrée en jeu. Pastore, attendu au tournant après son exploit dans les arrêts de jeu contre Chelsea, a lui convaincu par sa combativité et sa vision du jeu.
Au point de bousculer la hiérarchie pour le second acte à Londres ? A priori non, Blanc ayant "déjà en tête une certaine composition d'équipe", légitimement conforté par celle victorieuse des Blues lors du premier acte.
. Cavani doit dissiper les doutes
Samedi, trois titulaires face à Chelsea ont joué. Sirigu a pu prendre le soleil sans être inquiété, Thiago Silva a tenu son rang de capitaine et Cavani devait retrouver ses marques dans l'axe de l'attaque et du crédit devant le but.
Son ouverture du score, un brin chanceuse, l'aura un peu rassuré, mais pas complètement à l'image de son occasion manquée en seconde période. "C'est toujours important de marquer pour un buteur, c'est bien. C'aurait été préférable qu'il en marque un autre, mais il retrouve peu à peu ses sensations", a jugé Blanc.
En l'absence d'Ibrahimovic, blessé, sa responsabilité de marquer sera encore plus grande qu'elle ne l'est déjà, surtout si Paris veut poursuivre sa route en Coupe d'Europe. Or, que ce soit dans la finition ou même dans le jeu, il est urgent que l'Uruguayen retrouve l'étincelle.
"Je ne m'inquiète pas pour lui. Il a toujours marqué des buts, il va encore en marquer", a relativisé Blanc qui pourra compter sur un Lucas en forme et "qui a du feu dans les jambes", pour créer du danger et peut-être faire la différence.