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Laurent Blanc , l'entraîneur du PSG qualifié pour la finale de la Coupe de la Ligue, avait promis plus de rigueur et "la fin de certains passe-droits" au stage hivernal à Marrakech.
L'une des illustrations de cette nouvelle sévérité est la liberté avec laquelle il commente désormais les performances individuelles de ses joueurs, qu'elles soient bonnes ou mauvaises.
. Les bons élèves
La victoire mardi à Lille en demi-finale de la Coupe de la Ligue (1-0) a confirmé la grande fiabilité de la défense parisienne, renforcée par la présence à droite de Marquinhos, plus naturellement défenseur que Van der Wiel.
"Il défend bien +Marqui+, il défend vraiment bien. Il est solide sur ses appuis, vif, rapide. Il a toutes les qualités pour un défenseur. Et sa vivacité lui permet de jouer arrière d'aile sans problème", a jugé Blanc, très élogieux.
Quelques jours plus tôt, c'est à Thiago Silva, de retour à un très bon niveau, que l'ex-sélectionneur des Bleus avait adressé ses félicitations.
"Ce qu'il montre est rassurant, mais il n'y avait pas d'inquiétude à avoir. La forme du joueur peut être médiocre, on n'est pas toujours au meilleur de sa forme. Mais le potentiel a toujours été là. Comment avez-vous pu douter du potentiel de Thiago Silva ?", a-t-il dit devant la presse.
"Ca se sent, ça se voit, à l'entraînement, dans les duels. Il a eu un passage difficile, il dit lui-même. Mais avec le retour de la confiance, voilà ce que ça donne", a ajouté Blanc.
Sur ce dossier, le technicien parisien voit au passage sa stratégie de ne jamais lâcher son capitaine, ni en actes ni en paroles, récompensée.
. Les mauvais points
Mais tous n'ont pas droit à l'indulgence de "maître Blanc". Mardi soir, c'est Marco Verratti qui a hérité du bonnet d'âne avec une charge très sévère quant à son indiscipline face aux arbitres.
"Il se pénalise. Je ne plaisante pas avec ça. Et donc tant pis pour lui. Ça fait deux ans qu'on lui dit et c'est toujours la même chose. S'il n'a pas l'intelligence de comprendre, il va avoir de gros problèmes (...) Avec lui, on fait de la prévention depuis deux ans et Carlo (Ancelotti) en a fait aussi pendant un an", a-t-il ajouté.
Après la victoire face à Rennes (1-0), le mécontentement de Cavani, sorti fâché et sous les sifflets, avait déjà été traité avec la même intransigeance.
"Je lui ai dit que je l'avais trouvéinsuffisant et que c'est pour ça que j'avais pris la décision de le sortir", a lâché Blanc à propos du plus cher joueur de l'histoire de la L1.
Quant à Lavezzi, autre mécontent, Blanc n'a même pas besoin de commenter. Les feuilles de match parlent pour lui: le titulaire, c'est Lucas.
. Le cas Ibra
Reste le cas Ibrahimovic. Avec lui, Blanc ne peut probablement pas se permettre les mêmes commentaires qu'avec Verratti ou Cavani. Mais il est difficile aussi de l'encenser au vu de prestations qui oscillent entre le moyen et le faible, comme à Lille.
"Pour Ibrahimovic, dans le domaine offensif c'est plus dur, plus ardu de combattre avec Basa et Kjaer. Mais quand il décroche, il nous fait un bien énorme dans le jeu", a dit Blanc.
L'analyse est discutable mais pas question de fâcher l'irascible élève Ibra.