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© AFP/Bertrand Guay
Le directeur sportif du PSG Leonardo, le 18 juillet 2012 au Parc des Princes.
Le directeur sportif du PSG Leonardo a accusé l'arbitre Clément Turpin d'avoir "cassé le match en deux" avec l'exclusion du capitaine parisien Sakho dès la 10e minute lors de Montpellier-Paris SG (1-1), dimanche en clôture de la 12e journée de Ligue 1.
"Ca commence déjà avec une faute de l'attaquant (Charbonnier) sur Sakho, si on siffle, c'est fini, a-t-il dit sur Canal+ en commentant les images de l'action amenant le carton rouge. Ensuite il (Sakho) prend le maillot mais c'est vrai que l'attaquant le fait aussi. Après il (Charbonnier) frappe quand même. Au moment où il frappe, il a encore le maillot de Sakho dans la main".
"Après, il l'expulse, sincèrement je ne comprends pas, a poursuivi le Brésilien. Je n'aime pas parler d'arbitre, mais on commence un match comme ça, un Montpellier-Paris, et après dix minutes on casse le match en deux, sincèrement, il faut réfléchir. C'est un match important, on ne peut pas déterminer le match après dix minutes".
"J'ai peur qu'avec nous tout le monde regarde tout, tout le monde étudie tout, et contre nous il y a trop de détails qui jouent, a-t-il poursuivi. Ce n'est pas bien, on n'est pas content, c'est un match complètement déterminé par ça. Après on a même risqué de gagner, parce qu'on a contrôlé le match à dix".
"Je ne suis pas contre l'arbitrage, je crois seulement qu'on doit bien réfléchir aux choses, a encore dit Leonardo. Je ne sais pas comment ça se passe avec les arbitres, s'ils sont professionnels, s'ils ont des contrats, s'ils sont indépendants, s'ils se préparent pendant la semaine, s'ils regardent les matches, si quelqu'un contrôle, je ne sais pas. Mais il me semble qu'il n'y a pas trop de préparation".
"On a déjà Momo Sissoko convoqué par la commision de visionnage, on a déjà Ibra suspendu deux matches, et on continue, c'est bien", a-t-il continué sur le mode de l'ironie.
Leonardo a aussi fait remarquer que Clément Turpin avait déjà exclu un joueur (Lavezzi) et l'entraîneur du club de la capitale (Ancelotti) lors d'Ajaccio-PSG en août. "C'est peut-être une coïncidence, a-t-il dit. Mais si on parle de professionnalisme pour les joueurs, on doit aussi parler de professionnalisme pour tout le monde qui travaille dans le foot, c'est important aussi".