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© AFP/Franck Fife
L'attaquant du PSG Zlatan Ibrahimovic
après avoir transformé un penalty contre Nice, le 21 avril 2013 au Parc des Princes
Vainqueur autoritaire de Nice dimanche en L1 (3-0), le Paris SG a affiché un tout autre visage que trois jours plus tôt en Coupe de France contre Evian-Thonon, avec notamment un Zlatan Ibrahimovic métamorphosé et redevenu cet attaquant dominant qui marche sur les traces de Jean-Pierre Papin .
"Ibra était totalement changé, très costaud", a résumé son entraîneur Carlo Ancelotti à l'issue du match qui rapproche un peu plus les Parisiens du titre.
Le Suédois a de fait été très bon dimanche au Parc des Princes, mais il ne pouvait de toutes façons pas faire pire que mercredi à Annecy, où entre ennui et je-m'en-foutisme, il avait livré sa pire prestation sous le maillot parisien, conclue par un tir au but repoussé par Laquait.
"J'aimerais avoir une mauvaise excuse, mais je n'en ai pas. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Je sais que toutes les compétitions comptent pour les joueurs, pour l'équipe. On a joué beaucoup de matches cette saison. Certains ne sont pas habitués et ça non plus ce n'est pas une excuse. Je n'en ai pas de bonnes mais je n'en ai pas de mauvaises non plus", a-t-il raconté après le match dimanche en zone mixte.
"Le plus énervé par son match à Evian, c'est Ibrahimovic", avait assuré Ancelotti la veille. Le technicien italien, qui avait réclamé un changement d'attitude, a été servi.
Dès la 5e minute, le Suédois avait ainsi déjà touché le poteau d'Ospina et son implication dès les premières secondes montrait qu'il avait bien laissé son fantôme, celui qui ne court pas et râle tout le temps, au bord du lac d'Annecy.
Au bout du compte, Ibra a fini le match avec un but, une passe décisive et plusieurs interventions qui auraient pu amener d'autres buts si Ménez, notamment, avait été plus précis.
Le Suédois en est désormais à 27 buts en L1, un total qui n'avait plus été atteint depuis plus de 20 ans et Jean-Pierre Papin en 1992. Alors qu'il reste cinq journées à disputer, il pourrait bien rejoindre "JPP", dernier à avoir inscrit 30 buts en une saison en France (1989-90).
Pour montrer qu'il était bien redevenu le grand "Ibra", l'attaquant parisien s'est aussi offert un duel de "gaillards" avec le défenseur niçois Civelli, conclu par un bisou de Civelli dans le cou du Suédois et deux cartons jaunes.
Digard, resté au sol après un duel avec le géant, a aussi eu droit au regard noir d'Ibra, qui en avait encore gardé quelques-uns pour la presse après la rencontre.
"Vous n'êtes pas encore rentrés chez vous ?", a-t-il d'abord lâché dans un sourire, avant de répondre tranquillement à une question sur l'intérêt supposé de la Juventus à son endroit.
"Je suis sous contrat avec le PSG. La Juventus c'est un super club, mais je suis avec le PSG. Il reste encore cinq matches. Et après je vais prendre de bonnes vacances, je les ai bien méritées et j'en ai besoin", a-t-il dit.
Mais à propos des hypothétiques départs en fin de saison de quelques cadres parisiens, il a été beaucoup plus direct. "Mais qui va partir? Qui va partir ? Ils vont partir d'après toi ou d'après eux ?", a-t-il lancé à un journaliste avant de tourner les talons. On a retrouvé Ibra.