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Vainqueur de Marseille sans aucune contestation (2-0) dimanche, le Paris SG a probablement mis fin à ce qui restait d'incertitude quant au titre de champion de France et peut désormais se tourner vers son véritable objectif, la Ligue des champions.
Huit points d'avance à 11 journées de la fin: entre sa victoire face à l'OM et la défaite de Monaco à Saint-Etienne, le week-end a été fructueux pour le PSG.
Le suspense pour le titre de champion était un peu factice, il est désormais à peu près inexistant. Avec une différence de buts deux fois supérieure à celle de Monaco (+ 46 contre + 23), le PSG, battu seulement une fois cette saison en L1, a en effet désormais trois jokers.
Après le match, la plupart des Parisiens se sont pourtant contentés à ce sujet de déclarations polies, mais sans avoir l'air de croire plus que ça à ce qu'ils racontaient.
"Je pense qu'il vaut mieux notre situation que celle de nos poursuivants. Il reste beaucoup de points à prendre. On en a quand même 64, c'est un bon total. Il en faudra d'autres, ce n'est pas terminé", a ainsi déclaré Laurent Blanc , alors que Lucas affirmait: "Nous ne sommes pas encore champions".
Il reste en effet des points à prendre et il semble évident que Paris va les prendre, ce qu'ont fini par admettre Matuidi et Ibrahimovic.
"Désormais pour le titre, tout est entre nos mains", a ainsi déclaré le Suédois. "Si on continue à jouer comme on le fait en ce moment, c'est sûr que le titre ne pourra pas nous échapper. Il n'y a que nous pour nous empêcher d'aller chercher le titre", a de son côté estimé l'international français.
Dimanche au Parc des Princes, l'écart très net entre Parisiens et Marseillais a en tous cas confirmé que le PSG allait trop vite pour la L1, comme Lucas est allé beaucoup trop vite pour la moitié de l'équipe de l'OM sur son "quasi-but de l'année".
Paris a les deux meilleurs buteurs du championnat, son meilleur passeur, la meilleure attaque et désormais la meilleure défense (ex-aequo avec Lille).
- Rendez-vous au tirage -
Il a aussi un banc de touche sans équivalent, qui formerait l'ossature d'une équipe prête à jouer les premiers rôles en L1: Douchez, Digne, Marquinhos, Rabiot, Cabaye, Pastore et Cavani dimanche ! Ménez, 24 sélections en Bleu, était lui en tribunes.
"Quand on voit rentrer Cabaye, Cavani, Pastore et toute la bande, on voit que le championnat a pris une autre dimension pour le PSG", a d'ailleurs déclaré en conférence de presse un José Anigo plus résigné que réellement dépité.
Cette autre dimension, c'est celle de la Ligue des champions, l'objectif avoué des dirigeants qatariens du club de la capitale.
En démolissant le Bayer Leverkusen au match aller en Allemagne (4-0), le PSG a déjà assuré ou presque sa place en quarts de finale, le niveau atteint l'an dernier (éliminé par Barcelone 2-2; 1-1).
Pour viser plus haut, Paris pourra compter sur un effectif plus expérimenté et plus dense que la saison dernière, Cabaye pouvant espérer gagner du temps de jeu en championnat pendant que l'un ou l'autre des titulaires du milieu soufflera.
Surtout, le retour de Cavani après un mois d'absence pour blessure, arrive à point nommé. Frais et motivé, l'Uruguayen, auteur d'un but superbe dimanche, est plus qu'un renfort.
Avec Cavani, Ibrahimovic, Thiago Silva et son milieu de classe mondiale, Paris est donc un candidat crédible à la finale de Lisbonne le 24 mai même si le Bayern Munich et le Real Madrid sont peut-être encore un cran au-dessus.
Et finalement, le grand rendez-vous des prochaines semaines pour le PSG, c'est le tirage au sort des quarts de finale le 21 mars.