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© AFP/Martin Bureau
L'attaquant uruguayen du PSG Edinson Cavani
contre Lyon, le 1er décembe 2013 au Parc des Princes
Insatiable buteur, infatigable batailleur et ardent défenseur, Edinson Cavani a réussi dimanche face à Lyon (4-0) une prestation immense, qui a encore confirmé que l'arrivée de l'attaquant uruguayen avait considérablement renforcé le Paris SG.
S'il restait encore quelques doutes sur la possibilité d'une coexistence pacifique entre deux buteurs aussi affirmés que Cavani et Ibrahimovic, ils ont été levés après la partie par le Suédois, qui s'est chargé lui-même de rendre à son équipier le meilleur hommage possible.
"Avoir Cavani rend mon jeu plus facile. On s'entraide. Si je ne marque pas, c'est lui qui marque. C'est quelque chose qu'on n'avait pas l'an dernier. Il fait aussi beaucoup de travail défensif et il est bon pour l'équipe. C'est ce dont nous avions besoin. On est plus forts cette année", a expliqué Ibra.
Si le Suédois est désormais seul meilleur buteur du championnat (11 buts) grâce à ses deux penaltys de dimanche, il est talonné par Cavani, auteur face à Lyon de son 10e but de la saison. Et l'Uruguayen n'a transformé que deux penalties, contre quatre à "Zlatan".
Surtout, la montée en puissance de l'ancien Napolitain est illustrée par ses statistiques récentes: six buts lors des six dernières journées de L1, huit lors des neuf dernières.
Son début de saison avait été un peu parasité par les questionnements et les doutes liés à son positionnement sur un côté de l'attaque parisienne (le droit le plus souvent), que Laurent Blanc justifiait par la recherche d'un "équilibre" et par son habitude de la fonction en sélection.
A gauche ou dans l'axe
Irrésistiblement attiré par l'axe, Cavani n'a pourtant jamais râlé de se voir exilé sur le côté et, comme l'ont rappelé Ibra et tous les autres dimanche, il a toujours été exemplaire dans le travail défensif.
Dimanche encore face à Lyon, Cavani a été ce coéquipier de rêve qui court sans cesse, presse, se replie, récupère des ballons, repart à l'assaut et contribue à l'épuisement de l'adversaire.
Et dans le domaine offensif, où il reste attendu en priorité, il a fait plus que sa part, que ce soit à gauche en début de match ou dans l'axe et en 4-4-2 après le réajustement tactique décidé par Blanc.
A la 36e minute, alors que l'OL s'accrochait encore, c'est ainsi lui qui a ouvert le score en allant placer sa tête au premier poteau sur un corner tiré par Lucas.
© AFP/
L'attaquant uruguayen du PSG Edinson Cavani
contre Lyon, le 1er décembe 2013 au Parc des Princes
Cinq minutes plus tard, lancé par Pastore, il était descendu en pleine surface par Vercoutre, sanctionné d'un penalty et qui n'est pas passé loin de l'exclusion sur le coup. Et il aurait pu aussi obtenir un autre penalty en début de match (16e) sur une intervention très limite de Koné.
Au bout du compte, il n'y a que l'entente dans le jeu entre Ibra et Cavani qui reste perfectible.
Mais même celle-ci progresse, comme on l'a vu à l'heure de jeu avec le superbe ballon piqué du Suédois en direction de Cavani, sur lequel ce dernier n'a pas pu cadrer sa tête.